Ligue des Champions Très british Des quarts de finale explosifs, avec une prédominance très british. Si, toutes proportions gardées bien évidement, nous avons été privés d'une confrontation à 100% marocaine en demi-finale de la Coupe arabe, en champion's league, les Anglais auront par contre la chance de vibrer au rythme d'une double confrontation, entre Liverpool et Arsenal, mais aussi d'un certain A.S Rome-Manchester United et Chelsea-Fehnerbace. Le seul match où il n' y a pas de club anglais, c'est celui devant opposer Barcelone à Schalke. Les clubs sont là grâce en partie à la légion étrangère. Quant à la sélection anglaise… Derby Fatal pour les entraîneurs Un week-end sportif qui sera sans doute dominé par le troisième Derby de la saison. Autant dire que les Rouges et les Verts vont se disputer «la belle». Les premiers avaient gagné en championnat, en match «aller», les seconds ont pris leur revanche en Coupe du Trône, exactement sur le même score de 2/0. Cette fois, c'est de nouveaux en championnat qu'ils se rencontrent. Ce n'est un secret pour personne qu'aussi bien le Raja que le Wydad sont loin de la grande forme. Les Verts connaissent des hauts et des bas en championnat et se sont faits éliminer en Coupe arabe. Les Rouges sont plutôt modestes en championnat, mais sont toujours en course pour la Coupe arabe. Mais si le Raja fait dans la stabilité au niveau technique avec Chay, le WAC n'a pas fini de virer ses entraîneurs. Qui s'est qui partira après le Derby, Chay ou Fulloné ? Equipe nationale Les vingt quatre «Belges» Après bien de «pronostics» et de suppositions, le onze national semble prendre forme, le temps d'un match en Belgique, contre les Diables Rouges. Au moins, une chose est sûre : Ce sera avec Fethi Jamal. Pour le moment du moins. Sa touche est d'ores et déjà perceptible. C'est vrai que les piliers sont là, les désormais inamovibles Hadji, Chammakh, Safri, Kharja, Alloudi, Kadouri, Sektioui, Basser, Ouaddou… et assez curieusement, point d'Aboucherouane ! Mais outre, le retour de Boussoufa, c'est bien la présence des «Olympiques» Benjelloun, Hamdani, Zhar, et Sbaï qui atteste que l'actuel entraîneur et D.T.N n'a pas oublié ses vieilles amours. Il y croyait, lui, en son équipe olympique, comme il croit à l'évolution de ses ex-poulains. Au niveau des gardiens de but, il y a l'arrivée du Wydadi Fegrouch et du Khouribgui Boudlal aux côtés du «vieux» Lmyaghri. Jarmouni est oublié. Fouhami est écarté. Et toujours pas de Chadli. Et avec ça, une place tout de même pour les joueurs d'ici. Trois plutôt: le Militaire Erraki, le Rajaoui Aïni et le Wydadi Mankari. Le Jdidi Chahiri a dû partir avec Henri Michel. Carton rouge C'est fou ce que l'on a tendance à improviser et à dramatiser ! C'est pour le moins insensé de voir tout un beau monde s'improvisant, selon les circonstances, et peu importe les sujets exposés ou les problèmes posés, en érudits touche-à-tout et en spécialistes «es tout».En guise de problème, il y en a un, si l'on peut dire, qui s'est posé lors du match Raja / MAS. Un tout petit problème, un faux problème même. Mais tout le monde s'est mêlé les pinceaux, tout le monde s'est pris pour… la FIFA en personne. Ça criait et ça hurlait dans tous les sens. Ça palabrait et ça devisait grave. «Non, il n'a pas le droit, si il en a le droit !». L'arbitre, lui, donnait bien l'air d'être le plus sage de tous. Il avait pris sa décision et il ne comptait pas revenir là-dessus. Et pour toute justification, il n'est pas allé chercher dans quelque pédantisme pour se cacher derrière une quelconque interprétation de quelque règle faisant partie des lois du jeu. Il a tout simplement signifié à tout ce beau monde surexcité, à l'occasion, qu'il ne faisait qu'appliquer les directives de la Commission centrale d'arbitrage qui a sommé les referees de refuser que des caméras viennent s'implanter à même les filets. Jiyed junior ne pouvait donc pas passer outre les ordres. Les techniciens de la télé avaient bien raison de faire semblant de résister. Pas plus. Ils se devaient d'aviser leurs responsables pour qu'ils leur dictent la position à prendre et non pas faire comme celui qui a déclaré que «c'est parce qu'on a dévoilé ce penalty marqué par Safi et refusé par l'arbitre que l'on a pris cette décision». Non, mais de quoi je me mêle ? Et puis, on aurait pu nous éviter tout ce cirque si l'on s'y était pris autrement. Bien avant le jour du match et de tous les autres matchs. Il n'y a pas que ceux de Casa, au fait. Football L'inconstance du Rachad Le Rachad Bernoussi en Coupe de la CAF, c'est là une belle première, surtout que cette «petite» équipe qui s'est forgée la réputation d'être le tombeur des grands par excellence, à affronter l'Espérance de Tunis, avec un certain Aboucharouane. On aurait aimé le Rachad mettre toutes les chances de son côté, mais il a trouvé les moyens de se rajouter des problèmes et de se compliquer l'existence juste à la veille de ce match combien crucial. Etant connu pour avoir une langue qui ne prend pas la peine de tourner sept fois dans la bouche avant de sortir quelques inepties ou quelques vérités qui blessent, il a fini par susciter l'ire du président. Que l'on ne parle surtout pas de comité. Et comme «Solution» Amouri a décidé de virer l'entraîneur. Et c'est le Rachad qui boit la tasse. Marathon des sables Sport et désert en symbiose Ils étaient une vingtaine à peine, il y a de cela vingt trois ans quand la première édition du Marathon du sable venait d'être lancé. Pour la vingt-troisième édition, ils seront plus de huit cents à la ligne de départ le 28 mars, en attendant d'être fixé sur le nombre de ces participants venant des quatre coins du monde qui auront atteint la ligne d'arrivée le 07 avril prochain, après avoir parcouru quelque 245km, soit le parcours le plus long depuis que cette manifestation qui ne cesse de gagner en importance, a vu le jour. Une absence de taille, cependant, celle du Marocain Lahcen Ahansal qui a remporté dix éditions d'affilée. C'est peut être la chance de l'éternel dauphin, son frère Mohamed Ahensal. Mais il aura fort à faire, face à des adversaires venant d'une trentaine de pays et dont certains sont désormais rompus aux difficultés du désert marocain. Le directeur de la course Patrick Bauer, tout comme les responsables de Kia Motors, principal sponsor de l'évènement s'attendent à une édition qui réserve bien de satisfactions et de surprises. Karaté Maîtres chez eux Les quinze médailles dont six en or et six en argent ont valu à l'équipe du Maroc «A» la première place à l'issue de la dernière édition de la Coupe internationale Mohammed VI de karaté. Résultats d'autant plus probants que quelque 26 pays, et non des moindres, tels l'Egypte, la France, l'Italie, l'Iran… étaient présents aux débats. La détermination des représentants du Maroc, avec surtout l'or de Hicham Rohi, Amine Bzar, Salim Kadi, Redouane Kaksou et Hicham Halim leur a valu de devancer l'Egypte qui a dû se contenter de 7 médailles dont 5 en or et les deux autres en bronze.Et c'est la France qui est arrivée en troisième position totalisant 8 médailles dont 3 en or et 2 en argent. Il y aurait tout de même une autre performance à signaler, celle de Benlagh, qui a permis à l'équipe nationale «B» d'occuper une belle 6ème place. Un autre rendez-vous est attendu au Maroc pour le karaté mondial : ce sera à Marrakech en 2009 à l'occasion du championnat du monde Cadets/Juniors. Il faut s'y mettre au plus vite. Une victoire aussi prometteuse en Coupe de Mohammed VI a toute sa valeur, reste à savoir la capitaliser au mieux. Voir nos jeunes forcer le respect à des rendez-vous aussi importants que le championnat du monde où les Jeux Olympiques est un rêve tout légitime pour peu que l'on sache déployer les efforts qui vont avec.