Nul ne peut contester que, s'il y a un sport qui a procuré le plus de bonheur aux Marocains, c'est bien l'athlétisme. Les grands noms se sont succédés au fil des années, avec un lot respectable de médailles de podiums et de records. Au point que même le fait de figurer parmi les huit, voire les quatre premiers au monde, n'était pas fait pour nous impressionner. Il s'en est trouvé, tout récemment parmi nous, la majorité en fait, qui ont qualifié la participation marocaine aux derniers championnats du monde en salle de «catastrophique». On a beau glaner du bronze, participer en finale ou se classer mieux que ce pays organisateur, qui a pour nom l'Espagne, ce n'est apparemment pas fait pour satisfaire. Cependant, il ne serait pas inutile de rappeler que tout n'est pas au mieux dans cette discipline et qu'il est urgent de mettre un peu d'ordre afin que les résultats soient plus probants encore. Autrefois, plus ou moins épargnés par le fléau du dopage, nos athlètes font aujourd'hui la triste une des affaires de dopage. Certains d'entre eux font pitié à voir, quand ils se voient contraints de mettre les voiles, dès qu'ils ont vent de la venue de quelque commission anti-dopage. On veut des pratiquants sains et des champions authentiques, même si l'environnement mondial n'est pas fait pour faciliter la chose. La FRMA a bien fait de penser à sensibiliser au mieux les athlètes. Elle se doit de continuer sur cette voie et de sévir, par la suite, et sans compassion aucune, quand cela s'impose.