Nos entraîneurs, on les voulait unis mettant de côté toute susceptibilité et n'étant sensibles qu'au seul intérêt du football marocain. Par la suite, on a eu la naïveté de croire qu'ils avaient mis leurs convoitises dans le placard pour se retrouver à nouveau au sein de leur «Amicale» après s'être scindés, comme nous autres journalistes, en trois associations! Mais les voilà qui se remettent à se tirer dessus. Et cela se passe à l'intérieur de cette même «Amicale». C'est que le vide laissé par le départ de Michel et l'implication quasiment cynique de «la gente technicienne» pour la désignation de son successeur a trop aiguisé quelques appétits, au point que même certains bonhommes qui n'auraient pas été soupçonnés d'entraîner la dernière équipe «amateurs», dans d'autres championnats, se sont surpris à rêver à l'équipe du Maroc. Cette fièvre nous a quand même permis d'«apprendre» grâce au franc-parler de Louzani, qu'un Zaki n'était pas en droit d'entraîner le onze national faute de diplôme adéquat, avant que Hormatollah depuis sa terre d'«exil» n'explicite mieux la chose pour dire qu'il n' y a pas que Zaki, mais tous les autres, car il y a diplôme et diplôme. Et le vrai «3ème degré», il n'y a que Hormatollah qui puisse s'en prévaloir. Et après l'entraîneur, la fièvre va concerner l'adjoint ou le staff accompagnateur. Mendoza continue d'être caressé dans le sens du poil par ses «chers collègues».