Les faussaires se croient toujours intelligents. Ils pensent que leurs astuces, appliquées à la perfection, dépassent les degrés d'observation des autres. Un faux permis de confiance a été délivré à un chauffeur de taxi qui s'est rendu compte que la date d'établissement du document était un dimanche ! 10.000 DH pour celui qui veut avoir un permis de confiance et conduire un taxi qui transporte chaque demi-heure ou plus, six malheureux passagers. On comprend un peu comment les accidents se multiplient. Les taxis-drivers deviennent de plus en plus impolis, sales et incompétents. La gendarmerie royale d'Ain Harrouda a eu à traiter une plainte déposée par un chauffeur de taxi, qui n'a pas caché le fait qu'il ait donné la somme de 10.000 DH à un dénommé Jaouad, pour l'obtention d'un permis de confiance. L'enquête révélera au moins quatre victimes de cette escroquerie orchestrée par une bande qui fréquentait un café de la région, où deux personnes, Brahim et Ahmed, recevaient les dossiers et l'argent pour les transmettre à Jaouad, qui leur donnait jusqu'à 1.000 DH de commission par dossier. Jaouad prétendait connaître quelqu'un à la wilaya du Grand Casablanca. Mais voilà que l'un des bénéficiaires de ce permis de confiance, le plaignant, s'est rendu compte que le document qui lui a été délivré était daté de dimanche. Le tribunal de 1ère instance de Mohammédia a condamné Ahmed et Brahim, les intermédiaires, à quatre mois de prison ferme pour escroquerie et faux et en a acquitté un autre, Brahim, propriétaire de glaciers à Ain Harrouda, de l'accusation de complicité. Quant à Jaouad, le principal accusé, il est toujours en état de fuite. Son arrestation promettra-t-elle des rebondissements dans cette affaire ? CADAVRE À SIDI BERNOUSSI Entre gaz et sang Dans un appartement du quartier Al Houda de Sidi Bernoussi, les voisins ont constaté l'odeur du gaz qui se dégageait des portes et fenêtres pour alerter la police. Une fois sur place, les éléments de la police judiciaire ont procédé à l'ouverture de la porte par effraction pour découvrir le cadavre d'une dame dans la salle de bain, baignant plutôt dans son sang. Des coups de couteau ont été à l'origine de sa mort. L'auteur du crime a ouvert le gaz pour qu'une éventuelle étincelle mette le feu dans la maison et calcine le cadavre. L'enquête est ouverte. DéCES D'UN POLICIER A TANGER Chute du haut d'un mur Au port de Tanger, un policier, originaire de Meknès, est tombé du haut d'un mur. Affecté depuis juste une semaine, il devait veiller à la sécurité du port et empêcher les immigrés clandestins de franchir le mur et pénétrer dans les conteneurs. Une chute a mis fin à sa vie.