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Fin de partie pour un faussaire
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 15 - 03 - 2005

Un faussaire et une dizaine de rabatteurs ont été arrêtés à Casablanca pour falsification de documents administratifs, fiches anthropométriques, permis de confiance, diplômes et certificats d'études, actes de mariage et les dates de péremption de marchandises.
Celui qui avait besoin d'une fiche anthropométrique vierge alors qu'il est un repris de justice, d'un permis de confiance alors qu'il n'a jamais passé les examens du code de la route, d'un diplôme du baccalauréat ou même de la licence en économie ou en droit alors qu'il n'a jamais dépassé le primaire, d'un acte de mariage alors qu'il ne s'est jamais marié, d'un certificat de célibat, alors qu'il est polygame, d'un relevé mentionnant des bonnes notes alors qu'il n'a jamais dépassé la moyenne ou d'imprimer des dates de préremption sur des marchandises périmées n'avait qu'à s'adresser au douar Al Koudia, Hay Mohammadi, à Casablanca pour en avoir chez Saïd M. Ce dernier n'hésitait pas à répondre aux demandes de ses clients.
Ces derniers sont tous ses rabatteurs qui couraient à Casablanca, Rabat, Tanger, Oujda, Figuig, Berkane, Kénitra, Agadir et d'autres villes pour chercher tous ceux qui avaient besoin de faux documents administratifs et officiels et de faux diplômes, attestations, relevés de notes et fiches anthropométriques pour être acceptés à participer à un concours ou pour se faire embaucher dans une société privée. Etaient également concernés tous ceux qui voulaient se remarier sans aviser la première femme, tous ceux qui voulaient devenir chauffeurs de taxi sans déposer de dossier auprès des autorités compétentes et sans réussir aux examens nécessaires afin d'avoir un permis de confiance. Tout cela moyennant des sommes qui atteignaient parfois dix mille dirhams. Ces rabatteurs ne versaient au faussaire, Saïd. M, que des miettes ne dépassant pas les huit cents dirhams.
Imprimeur de son état, Saïd, trente-neuf ans, célibataire s'est plongé dans le monde de la falsification depuis 1989. Avant son arrestation, les limiers de la brigade de la police judiciaire de Casablanca-Anfa, qui s'est chargée de l'affaire, ont profité d'une information qui leur est parvenue d'un inconnu pour mettre la main sur un chauffeur de taxi, Brahim. B, qui dispose d'un faux permis de confiance. D'où se l'est-il procuré ? «C'est mon oncle Mohamed. B qui me l'a livré», avoue-t-il. Arrêté, Mohamed. B a déclaré avoir obtenu deux permis de confiance auprès d'un certain Hassan. W, un pour lui et un autre pour Brahim. Alpagué de son côté, Hassan, chauffeur de taxi de son état, a affirmé aux enquêteurs qu'il les avait eus auprès d'un certain Mostafa. J. Ce dernier leur a précisé qu'il les a reçus d'un certain Mostafa. N. qui a conduit, de son côté les enquêteurs à un certain Ahmed. B. H. Et c'est ce dernier qui a indiqué aux enquêteurs le cerveau de cette affaire de falsification, à savoir Saïd. M et son complice Nouredine. J. Crachant le morceau, Saïd. M a expliqué la méthode par laquelle il confectionnait les documents. Il ne recourait pas à l'outil informatique, mais se contentait d'utiliser de la soie, du verre, de la gélatine, du papier-calque et de la lumière.
Les investigations policières ont conduit les enquêteurs vers une autre affaire de faux. Il s'agissait de la falsification des dates de péremption des marchandises. À ce propos, Saïd. M a avoué avoir falsifié la date de péremption de boîtes de fromage au profit d'un commerçant établi à Oujda, Mohamed. L. Plus de trois mille boîtes de fromage ne disposant ni d'étiquette mentionnant la marque ni la date de préremption ont été saisies chez lui, ainsi que des étiquettes d'une grande marque de fromage. Le mis en cause a expliqué aux enquêteurs que la marchandise a été introduite en contrebande de l'Algérie. Pire encore, les enquêteurs ont saisi chez le commerçant oujdi des sachets en plastique d'un demi-kilo renfermant une poudre blanche. De quoi s'agit-il ? Il s'agit du farine et d'autres produits (des échantillons ont été prélevés pour être soumis à des analyses) que le commerçant vendait à cent dirhams à des éleveurs de poulets, en leur prétendant qu'il s'agissait d'un médicament qui se vend à huit cents dirhams. Les mis en cause sont actuellement arrêtés dans cette affaire et l'enquête suit toujours son cours.


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