Une grosse affaire de détournement de carburant par une société de transport vient d'éclater. Les mis en cause ont été écroués à la prison d'Oukacha pour répondre de leurs actes qui vont de la constitution d'une bande de malfaiteurs, au vol qualifié de carburant, en passant par la fraude et l'effraction des scellés. L'affaire est grave. Pour preuve, elle a été examinée par la DST, la BNPJ et la Gendarmerie Royale. Les chefs d'accusations vont de la constitution d'une bande de malfaiteurs, au vol qualifié de carburant, en passant par la fraude et l'effraction des scellés. Tout commence par une lettre anonyme envoyée à la DST pour dénoncer un trafic de carburant à l'échelle nationale, conduit par une entreprise du nom de Socratrans, une société de transport de carburant, basée à Mohammedia, et dont le dépôt est situé à l'entrée de Bouznika. La missive en question détaille les techniques frauduleuses utilisées pour détourner le carburant, les noms et adresses des escrocs et les lieux où se traficote le détournement. Aussitôt avertis, les éléments de la DST procèdent à une enquête minutieuse pour examiner la véracité des informations contenues dans la lettre de dénonciation, ils saisissent à la fois la Gendarmerie royale et la BNPJ pour approfondir l'enquête judiciaire. Au fur et à mesure de l'avancement de l'enquête, les limiers réunissent plusieurs éléments du puzzle qui mettent au grand jour les tribulations d'une bande de malfaiteurs ( une mère et ses deux enfants ) qui vole du carburant qui leur est confié par la Samir en vue de le distribuer aux pétroliers. Preuves à l'appui, les arrestations et les perquisitions sont effectuées, et la bande est emmenée à la BNPJ pour les interrogatoires. C'était vendredi 26 octobre dernier. Durant leur garde-à-vue dans les locaux de la BNPJ, les accusés ( dont un certain Rachid Khadad ) ont tout avoué. Le parquet général de la Cour d'appel de Casablanca est saisi et il ordonne leur incarcération à la prison civile d'Oukacka à Casablanca. Le dossier est confié par la suite au juge d'instruction de la même juridiction, Moujahid, qui le qualifie de criminel, donc passible de passer devant les juges de la chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca. Entre temps, confie une source qui a requis l'anonymat, plusieurs pétroliers, lésés dans cette grosse affaire de détournement de carburant, décident de se constituer partie civile. Ils comptent poursuivre les responsables de cette société et réclamer des dommages et intérêts sur les préjudices subis, non encore évalués. Affaire à suivre de très prés.