Lors d'une conférence de presse tenue le 22 octobre, 2007 Daba livre un bilan sur toutes les actions entreprises par l'association. Une occasion de faire la lumière sur l'engagement politique des jeunes et la réalité des scrutins. Trois axes principaux sont à l'ordre du jour, après le vote du 7 septembre dernier et le faible taux de participation des Marocains: le débat sur l'engagement des jeunes dans la vie politique, augmenter la participation de 25% par rapport aux dernières législatives et susciter chez les jeunes le désir d'engagement politique et partisan. Une façon claire de rebondir après l'échec des prévisions pour le 7 septembre 2007. Selon un sondage effectué à la demande de 2007 Daba, les raisons de l'abstention sont les suivantes : pas de crédibilité des candidats, les candidats ne s'occupent que de leurs intérêts et négligent les intérêts des citoyens, l'incompétence des candidats, impossibilité de résorber le problème du chômage, les candidats n'ont pas pu construire les infrastructures promises, la corruption, le manque de transparence, le déficit en communication avec les candidats… etc. Ce sont là, les principales raisons avancées pour expliquer la débâcle du vote. Et ce sont là des raisons très valables, mais elles étaient prévisibles bien avant le scrutin du 7 septembre. On ne pouvait pas attendre l'après vote et deux sondages pour s'en rendre compte. Les Marocains, dans la rue, dans leur majorité, ne prêtaient aucune crédibilité à la classe politique, parlaient de corruption, d'intérêts personnels, de vide politique, de manque de proximité. Il fallait en tenir compte en amont, sachant que le ras-le-bol des populations votantes était sérieux. Et la sanction qui est tombée au lendemain du vote a souligné la nécessité du changement. Quoi qu'il en soit, l'initiative 2007 Daba a permis, malgré tout, de jeter la lumière sur l'importance de la communication dans un processus électoral. Et il faut plus pour cerner les véritables intentions de vote dans un climat social et politique souvent teinté de flou.