La commémoration du huitième anniversaire de l'intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, marque une étape importante dans l'évaluation des capacités d'une Nation à relever tous ses défis politiques, institutionnels, économiques, sociaux, culturels et sportifs en dépit d'un contexte conflictuel aux frontières et chargé de menaces, ayant nécessité de décréter l'alerte rouge. Sur ces derniers chapitres, d'ailleurs, la «moisson», prête au plus grand optimisme avec les avancées décisives dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume à travers la solution démocratique largement soutenue au double front intérieur et international, que traduit la volonté Royale de doter les régions du Sahara d'un statut d'autonomie avec de larges prérogatives de «régionalisation élargie». Jamais, la diplomatie marocaine, directement pilotée par le chef de l'Etat, n'avait autant percé sur la question de notre intégrité territoriale, dont l'approche a été complètement transformée en démarche participative et inclusive, mettant aux premiers rangs les tribus et les citoyens de Sakiat Al Hamra et d'Oued Addahab, bien représentés par un CORCAS, qui s'est imposé comme un interlocuteur incontournable, aux négociations directes entre les parties à Manhasset. Tout comme la nouvelle stratégie sécuritaire associant, dans une logistique modernisée et l'implication des ressources scientifiques et des nouvelles technologies, et associant toutes les forces de la Nation, Gendarmerie Royale, Forces auxiliaires, Sûreté nationale, services de renseignements, administration territoriale, opérateurs économiques publics et privés, sans oublier les citoyens, ces «forces invisibles» patriotes irremplaçables, a permis de neutraliser toutes les tentatives de sabotage terroriste et tous les actes de violence extrémiste, visant la société marocaine. Deux grandes victoires pour le Maroc et la quiétude de ses habitants sous protection efficace contre la barbarie, qui sont incontestablement l'œuvre d'un Trône entreprenant, d'une Monarchie citoyenne, d'un Souverain patriote, du «Roi des pauvres» comme tous les Marocains, sans exception, ont appris à le qualifier. Un Roi bâtisseur et développeur, animé par des sentiments de dévouement sincères envers les intérêts supérieurs de la nation et mû par la volonté éprouvée d'être au service de tous les Marocains, sans exclusive, a réussi, en 96 mois à peine, à transformer le pays en un gigantesque chantier à ciel ouvert. Dans le seul but, comme le Souverain le rappelait dans un de ses discours du Trône, de construire un «Maroc parfaitement en phase avec son époque, ne ménageant aucun effort pour assurer la prospérité de ses citoyens, loyal envers ses voisins et ses partenaires, apportant sa contribution au raffermissement de la paix et de la sécurité, tant dans son environnement régional qu'au plan international». Et que de chemin parcouru dans l'accomplissement des objectifs assignés dans les priorités du Royaume qu'il a déclinées, à savoir «la résolution définitive de la question du Sahara marocain, l'affermissement et l'accélération de la transition démocratique, l'ancrage des valeurs d'une citoyenneté engagée, notamment par le parachèvement de la mise en œuvre de la charte de l'éducation et de la formation et de la réforme des champs religieux et culturel, l'adoption d'un nouveau contrat social, la consolidation du développement rural et du secteur agricole, l'édification d'un système économique moderne, productif, solidaire et compétitif, permettant de relever les défis de la mondialisation et du libre-échange et, enfin, la consolidation de la place de notre pays en tant que pôle régional et acteur international actif, dans un monde marqué par des mutations rapides et décisives». Réforme et moralisation du secteur public, développement économique durable à croissance accélérée et soutenue, en renforçant le climat social favorable à l'investissement et à l'emploi. Nouveau «Contrat social» impliquant les partenaires sociaux (Code du travail, assurance maladie obligatoire, protection sociale, lutte contre la pauvreté, éradication de l'habitat insalubre…), affirmation du libre-échangisme à l'échelon arabe, européen et nord-américain, promotion du PPP (partenariat public-privé) et autres initiatives fortement impulsées par le Monarque, ont définitivement confirmé l'engagement de notre pays sur la voie irréversible de la démocratie universelle, du développement moderne et de la solidarité sociale active. Mohammed VI s'est avéré un Roi bâtisseur au regard des immenses chantiers ouverts, à l'instar du grand complexe portuaire de Tanger-Med, en voie d'être doublé sur son flanc ouest, l'aménagement des 5000 hectares sur les deux rives du Bouregreg et l'entrée en vigueur du chantier de Règne de l'INDH, enfantant des dizaines de milliers de projets socioéconomiques de proximité, au bénéfice prioritaire des ruraux et citadins les plus démunis, en constituent les trois repères les plus édifiants. La nouvelle dynamique imprimée à la marche du pays, s'accompagne de la haute vigilance Royale, d'instaurer les règles de bonne gouvernance sur lesquelles il se montre intransigeant, pour s'adjuger la confiance de ses partenaires, en l'occurrence les bailleurs de fonds, les investisseurs et les opérateurs économiques. Le Plan Azur montre bien ses nouvelles ambitions d'une destination touristique mise à niveau, qui s'apprête à accueillir les 10 millions de touristes étrangers à l'horizon 2010. Et la vedette de ce bouquet d'immenses infrastructures touristiques, le «nouveau paradis méditerranéen», que deviendra la station balnéaire de Saïdia, a été rendu possible par la seule volonté d'un Souverain, qui a su rééquilibrer les chances entre toutes les régions du Royaume. «Saïdia, c'est Lui», tous les habitants de la ville et de l'Oriental, heureux de voir leur Roi leur consacrer tant d'efforts et d'estime, pour réhabiliter des contrées, comme Nador, Hoceïma et autres Tétouan ou Tanger, longtemps exclues des politiques publiques de développement. Nous ne pouvons qu'étaler toute notre fierté et notre admiration, pour la chance historique qu'a notre pays, d'être conduit par un Souverain «marzak», prolifique, militant, démocrate, et, surtout, aimé de tout son peuple et profondément respecté par toutes les chancelleries de la planète. En cette joyeuse Fête du Trône du 30 juillet 2007, Le Groupe des «Editions de La Gazette», s'associe à tous les Marocains, pour présenter ses sincères félicitations aux réalisations marquantes, d'un grand Roi bâtisseur, dont les faits d'armes marqueront encore, longtemps, le palmarès d'un Royaume promis à d'autres succès et encore plus d'acquis et de prospérité pour ses habitants.