La région Lâayoune-Boujdour-Sakiat Hamra dispose de potentialités touristiques très importantes. Et pourtant, elle reste pauvre en infrastructures touristiques (hôtels, restaurants, auberges…). La région Lâayoune-Boujdour-Sakiat Hamra dispose de potentialités touristiques très importantes. Le paysage saharien diversifié, surtout sur des centaines de kilomètres de côte, offre des plages de haute qualité. Cet environnement permet spécialement le développement du tourisme et du dépaysement. L'Oasis Lamsid, Tah, N'Aîla, oued Tafoudart se trouvent au milieu de sites historiques surtout dans la ville de Terfaya comme le site de Kazamar, le portugais, la stèle de Saint Exupéry et le phare espagnol de Boujdour. Malgré ces richesses naturelles et historiques, la région reste pauvre en infrastructures touristiques (hôtels, restaurants, auberges…) Il serait préférable de développer un tourisme basé sur la plongée sous marine, le dépaysement et le tourisme des plages. La région dispose, certes, de dix unités hôtelières d'une capacité de 1000 lits et c'est la ville de Lâayoune qui abrite 94,3% de ces unités. Pourtant, la proximité de la région d'Agadir et des îles Canaries la prédispose à jouer un rôle dynamique dans le développement du tourisme. La réalité montre que la contribution de la région dans ce secteur reste très limitée et en deçà des attentes et de ses potentialités. C'est ce qui implique la prévision d'une stratégie étudiée et appropriée, confectionnée en fonction d'un schémas directeur qui prend en considération la position géographique de Lâayoune surtout que le célèbre rallye Paris-Dakar emprunte cette voie et peut constituer une manifestation qui contribuera à la promotion du produit touristique marocain à l'échelle internationale. Réputation qui dépasse les frontières Les sites touristiques concernés sont : Lâayoune-ville, N'Aaîla, Terfaya, Oasis M'Sid, plage de Foum El Oued, la ville Marsa, Sikhat, les dunes… Tous ces sites disposent, chacun de son côté, de maison de culture, places aménagées pour des expositions culturelles et commerciales, souks et complexes d'artisanat… Certains sont connus pour être un lieu de pèlerinage des oiseaux migrateurs, entre autres, le flamant rose et constituent, par conséquent, un centre d'intérêt de chercheurs et de spécialistes du monde entier, qui exercent au sein d'organismes internationaux chargés de la protection de l'environnement. Tarfaya, par exemple, située à quelque 100 km de Lâayoune, attire les visiteurs par son patrimoine culturel et historique. Son potentiel et ses richesses naturelles la prédisposent à l'organisation de compétitions internationales de la planche à voile. D'ailleurs, la société «Destination Marketing International » s'y est intéressée et organise annuellement des compétitions dans ce sens des ïles Canaries à Tarfaya. Tous les autres sites de la région pivotent autour de Lâayoune à des distances ne dépassant pas les 30 km. Foum El Oued, par exemple, qui constitue un lieu privilégié pour des touristes nationaux et étrangers a pu se faire une réputation qui dépasse les frontières du pays. En été comme en hiver, le site connaît une activité fébrile en matière de séjour et de transit grâce à sa beauté et à la propreté de ses plages qui sont devenues légende.