Il n'y a plus aucun doute sur le rôle efficace joué par la Syrie dans la libération des marins britanniques qui avaient été détenus en Iran. On apprend que le président Bachar al-Assad, en personne, et en présence d'une délégation britannique, aurait appelé son homologue Mohamed Ahmadinejad, pour lui demander de faire un geste à l'égard du «peuple britannique». Il a confié, tout de suite, le suivi, toujours devant cette délégation, au ministre des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, et à son frère, le colonel-major, Maher al-Assad, chef des forces spéciales. Téhéran a, lors de la libération des marins fait savoir à l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Iran, que parmi les plus importants facteurs qui ont incité à faire ce geste humanitaire envers le peuple anglais, c'est l'intervention du président Assad. Cela prouve non seulement la dimension de l'alliance stratégique entre Damas et Téhéran, mais aussi pour soutenir la thèse syrienne indiquant que «la Syrie n'est pas le problème au Moyen-Orient, Liban compris, mais une partie de sa solution». Rappelons toutefois que Damas entretenait depuis Al-Assad père d'excellentes relations avec la Grande-Bretagne.