De petits changements esthétiques et un nouveau diesel plus puissant. Voici les grands traits d'une Toyota Avensis revue et corrigée. Toyota doit sa position de première marque importée sur le marché marocain aux best-sellers de sa gamme que sont la Corolla, le Land Cruiser Prado ou encore le monospace Corolla Verso. Dans cette offre, l'Avensis se contentait jusqu'à présent de faire de la figuration, loin d'inquiéter les cadors du segment des familiales que sont les Peugeot 407 et Volkswagen Passat. L'arrivée de la version restylée y changera-t-elle quelque chose ? En tout cas, l'importateur, Toyota du Maroc, fonde de gros espoirs sur la version revue et corrigée de sa familiale. Côté esthétique, les modifications ne sont pas légion. Elles se concentrent surtout sur la face avant, avec une nouvelle calandre et V, mimant celles des récentes productions de la marque (la Yaris et la future Auris). Le bouclier a été entièrement remodelé, ainsi que les blocs de phares qui accueillent désormais deux projecteurs sous glace lisse. On note également quelques menus détails, comme les rappels de clignotants au niveau des rétroviseurs extérieurs, et des feux arrière légèrement retouchés. Pas de révolution non plus dans l'habitacle, avec l'apparition d'un nouveau combiné d'instrumentation et de matériaux plus flatteurs sur la planche de bord et la sellerie. La disponibilité d'un habillage deux tons (gris foncé/beige) donne un peu de gaîté à un intérieur plutôt austère. Côté équipements, la version de « base», baptisée Pack, s'avère particulièrement étoffée, offrant une dotation très complète (clim automatique, vitres électriques, 9 airbags, capteur de pluie, système audio haut de gamme...). La finition «Pack Luxe Limited», disponible uniquement avec la motorisation Diesel, y ajoute la sellerie cuir, les réglages électriques des sièges avant, un toit ouvrant, des phares au xénon et les jantes alu. 150 ch de mazout ! Mais la vraie nouveauté se trouve sous le capot. Passons sur le bien connu 2.0 l essence de 147 ch, pour nous arrêter sur le nouveau 2.2 l D4-D, qui devrait assurer le gros des ventes. Accouplé exclusivement à une boîte manuelle à six rapports, il développe une puissance de 150 ch pour un couple de 310 Nm. De qui aller titiller les ténors de la catégorie. Et pour ne rien gâcher, la familiale nippone opte pour un positionnement prix plutôt étudié, s'intercalant judicieusement entre la concurrence française et allemande. En effet, le prix attaque à 284.900 DH (2.0 l VVTi «Pack») pour plafonner à 384.900 DH (2.0 D4-D «Pack Luxe Limited»). Cela sera-t-il suffisant pour rassembler les suffrages de la clientèle ?