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La grève de la faim des enseignants titulaires du doctorat français fait long feu : Les grévistes appellent à l'arbitrage du premier ministre
Publié dans La Gazette du Maroc le 11 - 12 - 2006

Les enseignants grévistes titulaires du Doctorat Français entament leur sixième semaine de grève de la faim. De leur lieu de sit-in et de concentration, ils appellent toutes les instances gouvernementales à intervenir pour obtenir l'équivalence de leur diplôme obtenu, «par malheur», de la France et résoudre un conflit qui n'a fait que trop durer.
L'épilogue n'est guère rassurant, ne serait-ce que pour la santé des grévistes. Après une quarantaine de jours d'abstinence alimentaire volontaire, avec toutes les séquelles irréversibles d'un calvaire auto-infligé, les enseignants chercheurs grévistes titulaires du doctorat français sont loin, mais vraiment très loin, d'un début de dénouement du conflit qui les oppose au ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique. Aujourd'hui, l'impasse est totale et chacune des deux parties (grévistes et ministère de tutelle) campe sur ses positions. Pour les avoir approchés et interrogés, il faut dire que les enseignants grévistes ont leur propre thèse. Une théorie défendable auprès de toutes les instances gouvernementales qui refusent jusqu'à présent tout le dialogue et éternisent un drame humanitaire qui risque bien de faire des dégâts. Titulaires d'un doctorat français, ils sont aujourd'hui 1697 enseignants à postuler pour l'accès au statut de professeur de l'enseignement supérieur (PES), un grade qui leur est interdit jusque-là par le ministère de tutelle. Pour ce faire, ils basent cette revendication, pourtant légitime, sur le statut du 17 octobre 1975 qui prévoit le reversement sans condition dans le grade de PES, chaque enseignant qui justifiera de quatre années d'ancienneté Or, depuis le début des années 80, les enseignants lésés se contentaient d'occuper la fonction de maître assistants dans les universités, ce qui contredit totalement le règlement qui régit la profession (lire entretien). Ils n'ont ni le droit d'encadrer des thèses, ni la possibilité d'espérer à des promotions financières comme de carrière. Leur diplôme, obtenu «par malheur» en France, est le seul qui n'a jamais été soumis à la commission des équivalences. Du côté du ministère de l'enseignement supérieur, les solutions proposées par le ministre socialiste Lahbib El Malki, jugées décevantes par les grévistes, n'apportent guère de solutions concrètes à ce bras de fer qui entame sa sixième semaine. Selon le département d'El Malki, les grévistes devront se contenter d'une bonification de six années, puis l'accès au grade de professeur habilité, rétroactif, à la seule condition de passer un concours. En cas de réussite, l'ancienneté serait calculée à partir de la date de recrutement. Les solutions telles qu'elles ont été proposées par le ministère ont créé une sorte de scission et ont soulevé un tollé au sein du corps des enseignants grévistes. Acceptées par le bureau national et la commission administrative de la SNESUP, ce qui a amené les grévistes à retirer leur confiance en ces deux instances, celles-ci ont été rejetées catégoriquement par les enseignants concernés qui demandent l'arbitrage du Premier ministre dans cette affaire. Un arbitrage indispensable d'autant plus que le secteur de l'enseignement, du primaire au supérieur, souffre de toutes les formes de crises internes et externes. Crise de conditions de travail et de salaires, crise de décalage par rapport à un environnement en évolution rapide, crise d'identité d'une institution complément larguée. Bref, crise de finalité d'un système sclérosé, d'une machine à produire de centaines de milliers de jeunes déphasés, condamnés au chômage pour cause d'inadaptation.

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