Le parti socialiste unifié (PSU) est parti pour un bras de fer avec le gouvernement. Le motif de l'escalade, selon le PSU, est la loi électorale. Les amis de Mohammed Moujahid ne décolèrent pas car «le dernier conseil des ministres a adopté la loi électorale en dépit de l'opposition de plusieurs partis», minoritaires, soit dit en passant. Articles incriminés : le seuil de 7 % requis pour la distribution des sièges, et surtout le seuil de 3 % des voix requis pour participer aux prochaines élections. Par ailleurs, les gauchistes du PSU rejettent la démarche du parti socialiste de Mohamed Elyazeghi qui appellent à une sorte de Conclave de gauche pour débattre de la question. Réponse de Mohamed Moujahid sur les colonnes de L'hebdo Al Yassar, organe du PSU, «l'interlocuteur est le gouvernement». D'aucun y voient, une manière de continuer les tractations officieuses avec les sphères au pouvoir, sans être pour autant gouvernementales.