BABA AHL MARAYA (Association de l'unité et de la réconciliation) «La question du Sahara n'aurait pas connu cette évolution s'il y avait eu une volonté politique de trouver une solution(…) l'autonomie proposée par le Roi du Maroc avait pour objectif de proposer une solution définitive et juste de ce problème (…) cette initiative a reçu l'appui de la communauté internationale car elle couvre les aspects économiques et culturels de la question et garantit le respect des droits des populations». BRAHIM BALLALI (Membre du Corcas) «Le Maroc avait toujours revendiqué ce territoire et, le fait qu'il ait accepté la tenue d'un référendum constituait une base solide vers le règlement de cette crise (…) il ne faut ni gagnant, ni perdant dans cette affaire (…) l'autonomie représente une option viable (…) l'Algérie doit apporter son concours au rétablissement de la stabilité dont le peuple sahraoui a été privé». INES JAVEGA SOLEY (Association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme) «La seule victime du conflit est la population sahraouie (…) nous proposons une solution intermédiaire à ce conflit qui permettrait de récupérer un territoire et une identité, la création d'un autogouvernement pour le Sahara dans le territoire marocain dans le cadre de droits sociaux et politiques acquis. Il s'agit d'une région autonome sur le modèle des régions espagnoles, une entité territoriale avec une autonomie législative et des compétences». FABIAN MARTIN MARTIN (Parti indépendantiste de Lanzarote) «L'octroi de l'autonomie au Sahara occidental dans le cadre de l'Etat marocain serait une solution valable, permettant de conserver intactes la culture et les traditions du peuple sahraoui (…) les Iles Canaries souhaitent que la stabilité règne dans la région». GAJMOULA EBBI (Membre du Corcas) «Pour mettre un terme au conflit sahraoui, le Maroc est disposé à faire des propositions dans le respect de l'intégrité territoriale du pays (…) L'autonomie proposée est une formule qui fournit une solution équitable, sans perdant, ni gagnant et nous invitons la communauté internationale à y apporter son soutien». MUSTAPHA BOUH (Ancien membre du Bureau politique du Polisario) «Le conflit du Sahara reflète les ambitions expansionnistes de l'Algérie (…) les efforts déployés par le Maroc en vue d'une solution définitive de la question du Sahara occidental sont sabotés par les campagnes de presse lancées par l'Algérie». MICHEL KAFANDO (Burkina Faso) «Le Burkina Faso s'est traditionnellement prononcé pour une solution politique dans le cas du Sahara (…) nous saluons l'attitude positive du Maroc dans ce dossier, ce qui devrait inciter les autres parties à en faire de même». M. A. T. VAKULHAVANJI (Mozambique) «Le Mozambique salue les efforts constants du Secrétaire général des Nations Unies visant à résoudre la question du Sahara Occidental (…) et soutient les résolutions des Nations Unies pour un règlement juste et équitable de la situation au Sahara occidental». CLAUDE MONIQUET (European Strategic Intelligence and Security Center) «Il est regrettable que l'Algérie ait empêché une délégation de se rendre dans les camps en ne fournissant pas les visas nécessaires. Malgré cela, une enquête a révélé des vagues de répression de la part du Polisario, un mouvement non ou peu démocratique et dirigé par la même équipe depuis des années. La répression dans les camps s'exerce en dehors de tout système judiciaire, avec un usage systématique de la torture ou des mauvais traitements comme le travail forcé, la malnutrition et les assassinats purs et simples (…) Le Polisario ne remplit pas les conditions pour être un interlocuteur valable». M. A. ILEKA (République démocratique du Congo) «La RDC exhorte les parties à coopérer pleinement avec les Nations Unies pour parvenir à une solution juste et acceptable pour tous». NEWALL (Comité International pour les Prisonniers de Tindouf) «Nous demandons la libération des prisonniers marocains de Tindouf par l'Algérie et le Polisario qui sont responsables de violations flagrantes du droit international, en particulier relativement à la troisième Convention de Genève. Malgré la libération de 404 prisonniers marocains le 18 août 2005, qui leur a permis de retrouver leurs familles après au moins 15 ans d'incarcération, nous ne devons pas oublier que beaucoup de leurs camarades ont disparu, ou ont été torturés jusqu'à la mort comme l'a indiqué la fondation France Liberté (…) nous exigeons une enquête internationale sur les disparus des camps de Tindouf». LATIFA AIT-BAALA (Action internationale des femmes) «Il faut mettre fin à l'oppression exercée par le Polisario contre les personnes séquestrées (…) le Polisario est coupable d'avoir exploité l'aide humanitaire et dupé la communauté internationale (…) L'insurrection qui a commencé, en mai dernier, pour protester contre la précarité de la vie et l'absence de liberté dans les camps prouve que le Polisario abuse de la répression avec la complicité militaire algérienne». ISAAC CASTELLANO SANGUINES (Parlementaire des Îles Canaries) «Il faut que le droit à l'autodétermination des peuples soit compatible avec le principe de l'intégrité territoriale (…) je suis favorable à la proposition d'une grande autonomie au Sahara occidental dans la sphère territoriale du Maroc». Mme SANDRA CIOFFI (députée du Groupe Populaire UDEUR en Italie) «Il faut trouver une solution politique pour garantir la dignité de la population civile des camps de Tindouf qui souffrent de la pénurie des aides alimentaires et, de la situation dramatique des enfants. Pour cela, il faudrait pouvoir évaluer leurs besoins réels et obtenir l'autorisation de l'Algérie pour que les organismes internationaux puissent s'y rendre (…) nous appelons à des négociations entre le Maroc et l'Algérie afin de trouver une solution juste et mutuellement acceptable à un problème qui peut constituer un risque majeur de déstabilisation de la région». TANYA WARBURG (Freedom For All) «Le Polisario pratique avec l'aide de l'Algérie, une politique de séparation des familles et de déportation massive des enfants. Ces agissements inhumains font en sorte que les parents restent contre leur gré dans les camps dans l'espoir de revoir leurs enfants…». SIDNEY S. ASSOR (Surrey Three Faiths Forum) «Nous dénonçons le détournement de l'aide humanitaire par le Polisario avec la complicité du gouvernement algérien, une situation qui aggrave la précarité de la vie dans les camps». SAMUELE PICCOLO (Communauté de Rome) «Nous déplorons l'engagement de l'Algérie au Sahara occidental par l'entremise du Polisario, dont les intérêts sont exclusivement géopolitiques et stratégiques. C'est l'Algérie qui a proposé une partition du Sahara (…) je suis contre l'idée d'un référendum d'autodétermination réclamé par l'Algérie, car celui-ci à son avis, ne résoudrait en rien le problème, quels qu'en soient les résultats». DENIS DUCARME (Membre du Parlement belge) «L'ensemble des initiatives des Nations Unies a échoué et aujourd'hui, la proposition du Maroc d'une grande autonomie pour le Sahara pourrait permettre de débloquer la situation…». ANNA MARIA STAME CERVONE (Christian Democrat and People's Parties International) «Nous dénonçons l'attitude du gouvernement algérien qui a violé l'intégrité territoriale d'un autre pays. Il s'agit d'un conflit inutile, scandaleux, où les Sahraouis sont présentés comme des réfugiés, alors qu'il est impossible de les faire recenser par les organisations internationales…».