Voici le moment de prendre la route des vacances. Et appréhendez la phrase rituelle qui ponctue tout trajet en voiture de longue durée : « Maman, j'ai envie de vomir ! ». Dans ce cas, vous arrêtez le véhicule sur le bord de la route, attendez que l'enfant ait vomi, puis vous reprenez la route dans de mauvaises conditions. Pourtant, bien des désagréments peuvent être évités en prenant certaines précautions avant le départ : • L'enfant doit être reposé : une bonne nuit de repos avant le départ est nécessaire. Un temps de sommeil insuffisant accroît les phénomènes nauséeux. Aussi, vérifiez qu'il se couche tôt et levez-le au dernier moment. • Son estomac ne doit pas être vide : prévoyez un repas suffisamment copieux pour que son estomac ne soit pas vide en cas de vomissements importants, rendant le phénomène de rejet particulièrement douloureux. Evitez le café au lait, très indigeste. Préférez un petit déjeuner à l'anglaise avec fruits et yaourts. • Donnez lui le traitement une heure avant le départ : si votre enfant est souvent sujet au mal des transports, prévoyez de lui donner une heure avant le départ un antihistaminique. Ce sont des médicaments en vente libre en pharmacie mais, selon l'âge et les contre-indications, il est souhaitable de demander l'avis de votre médecin ou du pharmacien qui les délivre. • Réduire son appréhension : rassurez l'enfant sur les conditions, du voyage, car l'appréhension accentue le mal des transports. • Prévoir le pire : en l'occurrence, un sac spécial en cas de vomissements inopinés et des serviettes légèrement humidifiées pour l'essuyer. N'oubliez pas, lors des préparatifs, de prévoir des boissons légèrement sucrées à lui donner après ses vomissements. Repérer les signes avant coureurs de la nausée Pendant le transport, si le mal était imprévisible, essayez de repérer rapidement les débuts du malaise. Il s'agit d'un état nauséeux, associé à une légère somnolence et à une sensation d'insécurité. A ce stade, l'enfant pâlit. Il ne parle plus. Sa tranquillité doit vous alerter. Si rien n'est fait, suivent quelques vertiges avec une hypersalivation et une accélération des phénomènes nauséeux. A ce moment, des douleurs gastriques apparaissent avec régurgitation des aliments ingérés quelques heures auparavant. L'enfant est pâle, parfois couvert de sueur et il a froid. Ce sont les vomissements parfois douloureux qui terminent la crise et soulagent l'enfant.