Date : mercredi 19 juin 2013 à 19h00 à la Villa des Arts de Casablanca. Entrée libre. Résumé du roman : Ce roman nous fait partager la quête d'une femme qui se retrouve jetée en pâture à des prédateurs sans foi ni loi qui règnent sur le monde de la finance et investissent l'espace public avec des règles qui leur sont propres et qui font fi des autres autant que de la justice. Entraînée bien malgré elle dans la tourmente d'une spirale bancaire pavée de malveillance, elle doit se lancer dans un âpre combat qui durera des années pour faire prévaloir ses droits. Biographie de l'écrivain : Anissa Bellefqih est écrivain et chercheur. Elle a publié aux éditions L'Harmattan, Paris, un essai sur le roman policier « La lecture des Aventures d'Arsène Lupin : Du jeu au "je" », 2010, et trois romans : « Yasmina et le talisman », 1999, « Je ne verrai pas l'automne flamboyant… », 2003 et "Années volées », 2012. Son premier roman a été traduit en 2001 par Fatem-Zahra Zriouel « Sihrou al Kalimat », éditions Marsam, Rabat, prix Grand Atlas des lycéens, 2004. Voici quelques commentaires sur le roman "Années volées" : * FOUAD LAROUI, écrivain, 12 févr. 2013 « J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre ouvrage, surtout qu'il dévoile avec minutie des pratiques décourageantes (les banques, les avocats...). Vous émettez le vœu qu'il serve à toutes les femmes qui seraient un jour en butte aux mêmes infortunes : de ce point de vue, c'est une réussite. C'est un document précis et implacable. L'aspect humain (les tourments de la narratrice) est très bien rendu. / La dernière phrase est très surprenante, / mais pourquoi pas ? Elle illustre l'absurde du monde qui nous environne. » *Naïm KAMAL, journaliste « J'ai l'impression que [votre ouvrage] nous change de la littérature maghrébine francophone. / Ce que j'entends par là c'est que vous n'avez pas choisi un thème des plus faciles. Plonger dans la broussaille du lexique juridico-financier pour le récit d'une souffrance humaine est une gageure. Tenue. » *Abdeljlil LAHJOMRI, journaliste Lisez « Années volées », j'allais écrire « La salamandre* ». Vous comprendrez pourquoi, a affirmé Aïcha Belarbi, sociologue et aussi écrivain, lors d'une rencontre « Le Maroc est riche de ses femmes ».