La fac est un phénomène d'actualité, une société minuscule ! Dès que l'on obtint son baccalauréat, la quasi totalité des portes se ferment, et l'on finit par s'y inscrire ! Chez nous à la fac, tout va bien. On y rencontre tous les types, tous les genres et espèces (de personnes bien sûr et non pas de Cnidaires :D) : les amis d'enfance, ceux du collège/lycée ou même les gens que l'on a pu croiser un jour dans la rue. Chez nous à la fac, les étudiants s'y retrouvent pour un moment, font connaissance et se rapprochent... On attend le moindre signe pour engager une discussion, et souvent cela commence par : "On finit à quelle heure ?", ou bien "C'est par où l'amphi Birouni ?" (L'amphi rah 9eddam 3inih ghadi yaklou !)... et la discussion se lance avec des sujets 'fchichklement infhamables' !! On parle, on dit n'importe quoi, mais on communique. On dit n'importe quoi, ce qui nous permet de nous projeter dans un contexte professionnel, de sortir du cocon. On parle de TOUT, on touche tous les sujets, on s'intéresse à toutes les facettes du quotidien. On veut tout savoir, et donc on finit par des discours interminables sur TBERGUIG !! Ce qui est intriguant chez nous à la fac, c'est précisément cette facilité à communiquer avec une personne dont on ignore pratiquement tout (sauf la raison pour laquelle elle est à la même fac que nous), et la chaleur qu'il y a dans cette conversation ! Chez nous à la fac, des affinités se créent et très vite on sympathise, on rigole avec notre compagnon, on crée des cercles d'amis... mignon tout cela, non ? Mais chez nous à la fac, tout est bon pour nuire, pour susciter gêne et malaise ! On est tout le temps à bout de nerfs, et on ne fait que râler, partager ses peines et ses soucis. On dit que cela permet d'évacuer son stress ! Cela doit faire du bien, sinon, on risque d'exploser dans pas longtemps... Chez nous à la fac, 9ahrouna b les polycopies. On a fait don de toutes nos "économies" en faveur de la photocopieuse ! Sans résultat bien sûr. Et après, ils viennent nous dire (bla 7echma bla mergua) que, si on avait échoué, ce fut bel et bien parce que notre perception des choses demeure faible par rapport aux attentes ! Chez nous à la fac, ils nous parlent souvent de la bonne charité, comme s'ils étaient des anges ! Laissez-nous vous rappeler que la charité commence par soi-même !! Et puisque nous sommes à la "mi-année" (la période des examens), j'aimerais vous tenir informé et vous dire que, chez nous à la fac, ça sent la ***** !! Il faut que je m'arrête là ! Je garderai la suite pour un prochain article...