La fin du chemin des Lions de l'Atlas dans la CAN 2008. Depuis le deuxième match contre la Guinée, les signes de faiblesse de notre équipe nationale étaient au rendez-vous. Et encore une fois plus 30 000 000 Marocains sont déçus de la prestation des joueurs de l'équipe national. Un jeu laborieux mais très amateurs. Difficultés sur tous les niveaux, à part un gardien de but qui était l'homme du match contre le Ghana. Et encore une fois ils rentrent les mains vides "rabana khala9tana". Et de ces lignes je dirais : on aurait pu garder tout cette argent qui était sorti pour financer ce voyage désastreux. Une équipe perdue, on a le sentiment qu'ils ne se connaissent pas, ils ne se parlent pas. Aujourd'hui contre le Ghana, ils étaient tous ailleurs que dans le stade. Le "laisser-faire" était la mission des joueurs ce soir-là, et c'est ce qui s'est passé en réalité. D'un autre angle de cette histoire, on ne peut que constater que ces joueurs manquent de fierté, de nationalisme, de courage pour défendre le drapeau national, à l'inverse des Egyptiens, des Tunisiens qui en regardant leurs jeux, j'ai les larmes aux yeux de jalousie, et je me demande : pourquoi les joueurs marocains ne jouent-ils de cette manière ? Pourquoi ne peuvent-ils pas nous faire pleurer de joie ? Sachant que c'est ce qu'il nous reste autant que marocain : LA FIERTE. Ce qui est "rigolo", ce sont les animateurs du match, c'est vrai ils étaient optimistes, mais un peu trop. Il faut reconnaître l'échec parfois et se dire qu'ils n'ont pas joué du tout, il faut chercher des solutions ; sauf que cette problématique est là depuis bien avant. Et malgré cet échec de plus, presque tous les Marocains étaient sûrs que notre équipe ne partira nul part avec cet esprit. Ce n'est plus comme avant, les beaux jours du football marocain. Ce n'est plus ce Marocain qui laisse tout ce qu'il fait pour supporter les lions de l'atlas. Tout à l'heure à cinq minutes du match, à Marrakech, il y avait un rythme normal, les gens se baladaient et ils ne portaient aucune attention au match ou autre chose. Ils vivaient tout simplement. De cet angle encore, on ne peut que dire, que bien des choses dans notre pays doivent changer au mieux. Le jour où on fera confiance aux jeunes d'ici, le jour où la vie de tous les Marocains sera mieux, le jour où chacun sera à sa place, là, on peut gagner même la coupe du monde. Le jour où on réglera ces problématiques plus humaines, les autres choses seront que des annexes dans notre chemin.