Un jeune homme de 19 ans a ouvert le feu avec un fusil dans un centre commercial du Nebraska, aux USA, tuant 8 personnes avant de se donner la mort. La tuerie a semé la panique parmi les employés et les clients. Cette fusillade intervient huit mois après le massacre à Virginia Tech, un campus universitaire, où un étudiant avait abattu 32 personnes avant de se suicider. Encore une fois, une catastrophe confirme les statistiques publiées par le FBI l'année dernière : un crime à feu toutes les 22 secondes aux USA. Ce qui nous ramène encore à se poser la question : est-ce que le président des USA n'a pas intérêt à régler certaines problématiques dans son pays avant de se mêler des soucis des autres pays ? Le jeune homme qui a peut être rêvé de ce fait la nuit précédente, a ouvert le feu de sang froid - d'après un des employés du centre- laissant derrière lui 8 morts sur le champs, avant de mettre une dernière bale dans sa tête pour mettre fin à son cauchemar qui n'a duré que 40 secondes. Sa mère qui s'est présentée au bureau du shérif de la ville d'Omaha a délivrée une lettre de son fils le jour du crime, où il disait qu'il allait devenir célèbre, et que tout le monde se rappellera de lui, même s'il ferait quelque chose de mal. Le président George W. Bush est profondément attristé par la fusillade qui s'est produite à Omaha, a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino dans un communiqué. "Ses pensées et ses prières vont ce soir aux victimes et à leur famille", a-t-elle ajouté. M. Bush se trouvait précisément à Omaha ce mercredi, juste avant la fusillade, pour participer à une levée de fonds au profit du parti républicain. "Nous avons la confirmation que neuf personnes sont mortes des suites de leurs blessures", a dit Mme Negron au cours d'une conférence de presse. Parmi les cinq blessés, deux se trouvent dans un état critique, a-t-elle ajouté. Juste après cette fusillade, plusieurs ONG et regroupements de familles luttant contre la violence et les crimes qui envahissent la vie des Américains, ont pointé le doigt encore une fois contre les commerçants des armes qui continuent leurs deals dans les rues, ainsi que contre le pouvoir politique qui donne le droit de posséder une arme à feu - quel droit ?- Les médias n'ont pas été oubliés, les protestations contre certaines chaînes de télévision qui s'amusent à diffuser des programmes violents - cela les amuse !!!- que des histoires de crimes et de gangsters. Vers où se dirigent-ils ? En conclusion, j'ai été sincèrement touché par cette histoire, d'une part ce jeune qui donne la mort d'une telle manière et on ne peut le juger car l'on ne connaît pas son histoire, d'autre part ces victimes qui n'ont pas eu la chance d'être ailleurs que dans ce centre commercial.