Le financier de l'Etat s'engage à compenser les exonérations fiscales récemment accordées aux retraités de la fonction publique, quelques jours avant, en sa qualité de président du conseil national du crédit et de l'épargne, il déclara que la politique monétaire et sur les rails et le train est en marche, des propos que le gouverneur de Bank al maghrib juge exagérés et ne tarde pas à désapprouver. Le porte parole du gouvernement expose le « nouveau » code de la presse, les 5 articles qui prévoient des peines de prison y sont maintenus et aux dires du ministre c'est un code conforme aux normes internationales. Ahmed Reda BENCHEMSI n'aurait plus à se plaindre et HORMAT LLAH recevrait la légion d'honneur pour avoir divulgué l'étroitesse d'esprit de certains militaire plutôt que d'avoir divulguer des « secrets d'Etat ». Le ministre de la promotion de l'emploi, qui entame sa deuxième compagne électorale après celle qui lui a valu le titre secrétaire générale du RNI (tantôt RNI tantôt RNL…), déclare la guère contre le favoritisme dans l'accès à la fonction publique et promet une alternative à l'auto-emploi. Le ministre de la pêche quant à lui promet la constitutionnalisation de l'Amazigh en tant que deuxième langue officielle du Maroc ; les refis, soussis et les oasisiens de l'Est auront à débattre sur une autre question (manhoum soukkanou lmaghrib l awwaloune…Parmi eux cette fois !!!) . Les déclarations citées ci-dessus sont à titre indicatif et ne prétendent guère à l'exhaustivité des promesses publiquement faites au peuple marocain, celles-ci sont aussi nombreuses que les partis politiques et les postes ministériels qu'occupent leurs membres le sont. Des promesses, pire encore des prises de décisions, qu'on voit se multiplier de par l'approche des élections, mais…à quel prix ? Les promesses restent des promesses, qui croient aux promesses aujourd'hui ? Le problème réside dans les prises de positions par le pouvoir exécutif ; une concurrence interne qui donne lieu à un mimétisme ridicule, la conjoncture oblige, en fin de mandat le ministre serait un ingrat si il ne fait pas monter son parti, sinon prolonger son mandat et chose faite. Ce ne sont nullement des actes rationnels et clair voyants, ce sont tout simplement un maniement de pouvoir réduit à un instrument, la continuité est en jeu et tous les moyens sont bons. Demain les coûts financiers et sociaux de ces actes seront énormes, difficilement mesurés par le simple lecteur de presse. Le ministre toujours en poste s'y connaît et va facilement les masquer, il fera très peu de sorties médiatiques, il aura des comptes à rendre aux législateurs, mais que connaissent ces derniers en ficelles du ministère ? Rien, ils n'en ont pas franchi le seuil, ainsi le ministre sera éloquent pour répondre, et eux, qu'ils attendent les prochaines élections, c'est ponctuel. Qu'à cela ne tienne, si monsieur le ministre ne gagne pas un nouveau mandat, il donnera de la matière au nouveau venu qui dira l'air engagé : n'oubliez pas que nous devons tout d'abord corriger les erreurs de nos antécédents et mettre fin à la mauvaise gouvernance dont les retombées nous empêchent d'aller de l'avant. Demain on nous dira que ca va mal, et alors…nous serons tout sauf au bout de nos surprises, voyons… mais ça a toujours été comme ça. La démocratie étymologiquement est le pouvoir au peuple, c'est un droit, AYOUCH, le responsable de la compagne dite de sensibilisation ne manque pas d'inspiration et mise sur « devoir national », le voilà devenir un devoir, droit ou devoir peu importe, les choix manichéens ne sont plus de tendance, la question est quand est ce que l'exercice de cette démocratie est devenu de manière ponctuelle ? C'est assez réducteur, très même, mais cela relève du civisme, il faut remplir les urnes, consciencieusement s'ils vous plaît. Le plus importnat aujourd'hui est d'élire les représentants justes qu'il faut pour acomplir avec équité et avec civisme le rôle du pouvoir législatif. Ces parlementaires auront plus que jamais la tâche dificile, celle de conduire un Maroc nouveau, Maroc en chantier qui se veut en évolution grâce à la volonté Royale. Il n'est plus permis que nos représentants soient des médiocres, des gens illetrés, des gens opportunistes, cherchant bel et bien rien que leurs intérêts. La démocratie populaire doit être honorée. Nous avons besoins des décideurs legislatifs capables d'assurer le développement économique du pays et non des figurants, comme dans un film tourné à Ouarzazate, mais des politiciens engagés qui seront tout le temps armés de bonne volontés. Enfin nous avons besoins des représentannts qui vont décider ensemble, et seront présents quand il faut au parlement tous ensemble. Nous n'avons plus besoins de voir les siéges vides au parlement. Que chacun assume sa résponsabilité. Nous ne toléreront plus cet état d'esprit de laisser aller. Les personnes qui seront choisies auront des responsabilités, et ils faut qu'elles assument avec esprit de bonne gouvernance. Les Marocains sont aujourd'hui des citoyens éveillés, des citoyens conscients, des citoyens exigeants.....