Je me trouvais près du magasin Kitea de Fès. J'ai eu soif. Je décide d'aller à l'épicerie. En me dirigeant vers le marchand, deux garçons d'une vingtaine d'années ont lancé quelques mots vers ma direction qui signifiaient en gros « est-ce que ça te dit de venir avec nous, on te trouve mignonne. » Je continue ma route vers l'épicerie sans faire attention. Lorsque je ressors, je vois les deux garçons s'éloigner et je cherchais à comprendre pourquoi ces deux garçons ont réagi de cette manière. Je me suis alors mise en colère. Deux amis m'attendaient près de la voiture. Ils m'ont précisé qu'ils désapprouvaient totalement l'attitude des deux garçons puis on a légèrement abordé la notion de respect. La drague de rue est une forme de non respect et une atteinte à la liberté individuelle. Ces deux garçons avaient enfreints mon espace vital. Quelques minutes plus tard, on a retrouvé les deux garçons sur la route. Le plus âgé de mes amis qui était au volant de sa voiture l'arrêta et sortit brusquement pour se diriger vers les deux garçons. Je l'ai accompagné. Le dialogue commença : Pourquoi avez-vous réagit de cette manière avec cette fille ? Qui est cette fille ? On ne l'a jamais vue auparavant. Mais si, vous venez à l'instant de l'aborder. Vous voulez vraiment que je m'énerve. On a oublié. De toute façon, on drague toutes les filles qui nous plaisent. Ok. Désormais, ne recommencez plus à draguer de cette manière car la fille se sent mal. J'interviens : Je suis capable de vous donnez une gifle ou un coup de poing pour vous expliquer que votre comportement ne sert à rien. Vous rigolez, c'est vrai que c'est drôle de mettre mal à l'aise les autres mais votre attitude montre que vous êtes en manque, que vous êtes frustrés et que vous manquez de tendresse. Ils baissèrent la tête et s'étiolèrent. Le coup de la franchise réussit à tous les coups même lorsque notre arabe dialectal est prononcé à la hache.