Personne ne peut mettre en doute le décollage social que le Maroc a connu ces dernières années. Suite à l'aide royale, nous avons pu comprendre que la croissance économique dont nous avons parlé aujourd'hui ne peut se réaliser ; entre autres ; que par un renforcement des actions sociales qui exercent à leur tour des effets positifs sur le moral et la pensée du peuple marocain et surtout les jeunes. La démocratie ne se limite pas au plan politique, mais est prolongée par l'action sociale ou bien par la démocratie sociale. En fait le taux de syndicalisme est très bas au Maroc. La médiation sociale (qui a pour objet la réduction des conflits entre les acteurs de la société) vient de commencer, les grèves ne font qu'augmenter ; la participation des jeunes dans la vie aussi bien associative que politique est presque inexistante Que se passe-t-il au sein de notre société ? Et le pire de tout cela, les jeunes marocains ne font pas confiance au système politique, dans la mesure où le mot politique leur fait peur. Il est anormal que cela persiste dans les pensées de nos jeunes, alors qu'en réalité sans la politique nous n'arriverons pas à la croissance économique. La politique est l'art de l'intelligence humaine, où tout le monde a le droit de tenter sa chance et accéder aux portes du bonheur politique. A premier niveau d'analyse ; tout domaine a ses limites et ses libertés auquelles les ténors croient. Aujourd'hui, le social comme le politique ont besoin de se démocratiser afin de collecter les fruits de la démocratie participative. En fait, il existe des associations qui se veulent la notoriété et une identité purement déguisée, plutôt que de servir le peuple et les plus marginalisés. La démocratie sociale doit rassembler toutes les classes sociales pour prendre des décisions dites décisives, autrement, nous resterons oisifs en comptant les malheurs. Les syndicats doivent être plus présents sur la scène afin que les problèmes les plus connus (comme le chômage, les mauvaises conditions de travail, le conflit social agressif, le soutien artificiel que certains font pour des raisons monétaires) soient au cœur de l'institution monarchique. Ce qui me torture c'est le jeu dévoilé des associations, je m'explique : Ils invitent des stars et des personnalités pour une raison personnelle et non pour dévier la monnaie vers les nécessiteux. Ils se comportent comme des anges avec un charisme artificiel, pour être des leaders et des coachs de jeunes innocents. Mais pourquoi les masses média les encouragent-ils ? De Quelle démocratie sociale parlent-ils ? Que dieu soit avec nous