On est dans un contexte mouvementé de phénomènes et de fléaux sur lesquels les experts sociaux et les ingénieurs en politique insistent, pour vider les idées extrémistes et stressantes des pensées. Suite à l'aide royale, nous avons pu comprendre que la croissance économique dont nous avons parlé aujourd'hui ne peut se réaliser, entre autres, que par un renforcement des actions sociales qui exercent, à leur tour, des effets positifs sur le moral du peuple marocain et surtout sa partie jeunesse. En général, la démocratie ne se limite pas au plan politique, mais est prolongée par l'action sociale ou bien par la démocratie sociale. Mais quand on voit la faiblesse du syndicalisme, la modestie de la médiation sociale (qui a objet la réduction de conflits entre les acteurs de la société) vient de commencer, les grèves, qui ne font qu'augmenter ; la faible politisation des jeunes, on se demande qu'est-ce qui se passe au sein de notre société ? Pour notre problématique, les jeunes marocains ne font pas confiance au système politique parce que la politique leur fait peur et suscite parfois une vague de tensions. La politique autant que socle du réalisme intellectuel est communément considéré comme un signe de force et de volonté, sans lequel un pays ne peut arriver à gérer ses affaires publiques et à réaliser "la moralisation", elle est un pouvoir qui s'étale sur une longue période. Récemment, le Monarque a fait preuve encore une fois d'une grande volonté de moderniser le secteur public via l'approche régionale. Elle s'inscrit dans le cadre du rapprochement administratif où l'administration publique doit en personne être au service des citoyens et non l'inverse. Cette approche ne sera pas efficace en terme d'efficience si et seulement si les irrégularités se stoppent telles que : (va et vient sans utilité, légalisation de documents à des prix exagères, mauvais accueil, investissement inutile et sans réflexion, déconnexion presque totale entre les représentants des locaux et des citoyens). On nage franchement en délire, pour ne pas dire on souffre de schizophrénie où on est déconnecté du monde extérieur. Le Maroc a besoin plus que jamais d'une véritable force humaine pour rénover les réalisations, surtout économiques, afin de ne pas venir sur la stratégie des années 80 où le PAS (le programme d'ajustement structurel) a fait ses retombés négatives, bien entendu, sur certains plans et cela à cause du manque de la vision stratégique à long terme. En ce qui concerne la problématique majeure qui est la guerre rude entre les jeunes et la politique, il est nécessaire de l'analyser dans la mesure où les échéances législatives se rapprochent, et qu'elles constituent un enjeu majeur du Maroc. Les jeunes s'expriment, ils disent qu'ils ont besoin de travailler d'abord, c'est une chose primordiale. Le problème ce n'est pas eux, le problème réside dans l'ensemble, autrement dit il faut que les pouvoirs publics se mettent d'accord sur la mise en oeuvre d'un pacte politique générateur de confiance et de crédibilité restitutive, d'où l'installation d'un conseil de jeunesse qui va s'occuper des affaires et des soucis des jeunes marocains. Les jeunes marocains sont prêts à courir des risques au profit de la patrie, si les offres d'emploi sont disponibles et si les responsables stoppent les "bavardages" et commencent les actions : les jeunes fuient les discussions et promesses irréalistes, ils veulent du concret. Politiser un jeune n'est pas simple de nos jours, il faut bec et ongles s'attacher aux valeurs monarchiques et islamiques et réinstaurer la politique dans les programmes d'éducation afin de manipuler les manipulables, s'il en y aura dans les années qui viennent. Le contexte mondial actuel en perpétuelle métamorphose ne nous permet pas d'être oisifs. Il est impératif, de réinstaller la confiance surtout en banlieues, car c'est plein de capacités intellectuelles aptes à faire la différence dans les prochaines élections. La combinaison jeunes-politique nécessite : La réorganisation constitutionnelle apte à s'adapter aux aléas de l'environnement qu'il soit économique, social ou politique ; réaliser le pluralisme politique et non le multipartisme. La création d'emplois qui résorbe le chômage, dans la mesure où il faut concilier le privé et le public autrement ; il est question d'instaurer un nouveau concept à part le libéralisme et le socialisme afin de permettre aux jeunes de donner libre-cours à leurs initiatives et à leurs pouvoirs cachés. L'extinction du système éducatif actuel qui, entre autres, a créé une gamme de personnes inadéquates avec les exigences du marche d'emploi. Et donc, établir un système éducatif efficient associé à une culture de développement humain, où la programmation neurolinguistique occupe une place majeure ; elle va générer des pensées positives lesquelles vont tranquilliser les esprits qui s'enflamment. La politisation de jeunes est un défi majeur à relever avant de tirer la sonnette d'alarme des élections à venir. A vous de jouer.