Zinedine Zidane a été spectateur de sa plus grande défaite depuis son retour au Real Madrid. Battu par le Paris Saint-Germain 3 à 0, le technicien français a reconnu que le club parisien a été bien meilleur lors de cette rencontre, regrettant ainsi le « manque d'intensité » de son équipe. C'est une soirée parisienne à oublier pour le coach, les joueurs et les supporters madrilènes. Malgré l'absence de Neymar, Kylian Mbappe et Edinson Cavani mercredi soir, le PSG a pu démanteler Madrid avec Angel Di Maria comme cerveau. L'ancien ailier des Los Blancos a inscrit un doublé, avant que Thomas Meunier marque un but sublime en arrêt de jeu. Après le match, Zidane a révélé ce qui l'ennuyait le plus dans la défaite. « Ils étaient meilleurs que nous dans chaque département. On a vite été dépassés par le milieu parisien, et surtout leur intensité. On a beaucoup péché là-dedans et à ce niveau, ce n'est pas possible parce que quand on ne met pas d'intensité, on est vite en difficulté. La deuxième période n'a pas été mieux, on a vite été mis en difficulté », a-t-il estimé. ? #PSGRMA ?? ? Zinédine Zidane : "Incapables de mettre l'intensité nécessaire" pic.twitter.com/VLOnjEzgYl — beIN SPORTS (@beinsports_FR) September 19, 2019 « Ils sont bons pour créer des occasions, ce n'est pas ce qui m'inquiète, c'est de voir mon équipe sans l'intensité nécessaire au niveau élevé de cette compétition. Nous savions qu'ils feraient pression sur nous, mais nous ne sommes pas vraiment entrés dans le jeu à aucun moment. L'intensité est la chose la plus importante sur le terrain », regrette le champion du monde 98. Alors que les internautes et la presse espagnole ont pointé du doigt le gardien de but madrilène Thibaut Courtois pour cette défaite, Zizou ne veut accabler personne et estime que cette défaite est collective, et que c'est la faute de tout le monde. « On est tous ici dans le même bateau. On gagne ou on perd tous ensemble. On doit oublier cette défaite, on a un match dimanche et c'est sur ça que l'on doit se concentrer. C'est la faute de tout le monde quand on perd« , a conclu le Français.