L'ex-présidente argentine et actuelle sénatrice Cristina Kirchner, a déclaré mardi accepter que ses domiciles soient perquisitionnés, comme le demande le juge qui instruit l'affaire dite des « cahiers de la corruption ». Dans une lettre à son groupe parlementaire, rendue publique mardi, Mme Kirchner a écrit qu' »au vu des circonstances, je ne vois aucun inconvénient à ce que les parlementaires accède à la demande (du juge Claudio) Bonadio ». Cristina Kirchner est sénatrice depuis 2017 et bénéficie à ce titre d'une immunité parlementaire. Le Sénat doit débattre ce mercredi de la possibilité d'autoriser la perquisition des domiciles de l'ancienne présidente à Buenos Aires, Santa Cruz (sud) et El Calafate (sud). Une précédente session sur le même sujet n'avait pu se tenir la semaine dernière faute de quorum. L'ancienne présidente, qui a dirigé le pays entre 2007 et 2015, a ajouté cependant que son attitude « ne revenait pas à accorder du crédit à l'irrationalité des moyens déployés » par le juge, « dont l'objectif principal est de faire un grand spectacle de ces perquisitions sans fondement ». Mme Kirchner a demandé au Sénat de ne pas autoriser la présence de caméras et appareils photo lors des perquisitions.