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CAN 2019: Un début de compétition, entre cafouillages et controverses
Publié dans Hespress le 05 - 07 - 2019

Que serait une Coupe d'Afrique des Nations sans son lot de scandales? Depuis plus de 15 jours, l'Afrique vibre au rythme de la CAN 2019 et voit passer de nombreuses équipes qui ont (presque) tout donné sur le terrain. Cependant, cette compétition africaine a connu de nombreux rebondissements. Entre affaire sexuelle, accusations de corruption et arbitrage douteux, le début de compétition n'a pas vraiment été de tout repos. Hespress FR vous résume ce qui s'est (mal) passé avant, et au début de la CAN 2019.
Maroc : L'apparition du drapeau du Polisario
C'est une compétition qui a mal commencé pour le Maroc, du moins sur carte. Le clip de la Coupe d'Afrique des Nations a provoqué un véritable remue-ménage à cause d'un plan sur la carte du Royaume, coupé de son Sahara, laissant ainsi place au drapeau de la fantomatique république arabe sahraouie démocratique (rasd). Une erreur qui a déclenché la colère de nombreux Marocains, menaçant ainsi de boycotter la compétition.
Après avoir pris conscience de ce faux pas, sur le site Tazkarti, réservé à la billetterie de la CAN 2019, les organisateurs égyptiens ont rapidement retiré le drapeau de la rasd et présenté des excuses aux autorités marocaines, à la Fédération royale marocaine de football et au public marocain suite à cette « erreur involontaire ». Tout est bien qui finit bien!
Afrique : La CAF sous tutelle
La CAN 2019 a débuté sur fond d'accusations d'harcèlement sexuel et de corruption visant le présidant de la Confédération Africaine de Football, Ahmad Ahmad. Pour « sauver » l'image du football africain, la FIFA s'est vue obligée d'intervenir et de prendre les rênes de l'instance africaine.
A la vieille de la compétition, le président de la FIFA, Gianni Infantino avait annoncé que la CAF allait être mise sous la surveillance de la FIFA pendant six mois. La secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura, mènera ainsi un audit urgent dans les finances de l'instance africaine, au poste de «Haut commissaire de la FIFA pour l'Afrique».
L'idée d'envoyer Samoura en Afrique aurait été suggérée par le président de la FIFA, Gianni Infantino, et le vice-président de la CAF, Amaju Pinnick, à la suite de la brève détention d'Ahmad par la police française, il y' quelques semaines pour des accusations de corruption.
Ahmad Ahmad et son instance sont donc surveillés de près lors de cette CAN 2019. Aucun faux pas ne sera autorisé.
Egypte : Un scandale sexuel
L'Egypte, pays hôte, n'a pas seulement accueilli la compétition et de nombreux supporters, elle a également été témoin d'un scandale qui touche directement sa sélection et l'un de ses joueurs. L'Egyptien Amr Warda a beaucoup fait parler de lui, non pour ses performances sur le terrain mais pour ses activités, pas très religieuses sur les réseaux sociaux.
En effet, le Pharaon a été exclu (temporairement) de l'équipe de Javier Aguirre après avoir harcelé plusieurs femmes sur les réseaux sociaux, en envoyant plusieurs photos de lui dans le plus simple des appareils.
Sous la pression des joueurs (ou pour une autre raison que l'on ignore probablement), la fédération égyptienne a décidé de revenir sur sa décision, en réintégrant son joueur au squad.
Warda devra donc redoubler d'effort, notamment sur le terrain, pour faire oublier ce malheureux épisode qui continue de faire beaucoup de bruit dans le pays des Pharaons.
Maroc : Un « Penaltygate » et du mépris
C'est un épisode qui s'est passé avant la compétition et pourtant, ce dernier continue d'alimenter la presse et les réseaux sociaux. Censé s'envoler en Egypte avec l'équipe nationale pour la compétition africaine, Abderrazak Hamdallah n'a pas fait long feu, en prenant ses jambes à son cou, après le « penaltygate » avec son compatriote Fayçal Fajr.
Si officiellement la raison dévoilée par la Fédération Royale de Football est une « blessure », la vérité est toute autre. Lors du match amical entre le Maroc et la Gambie (0-1), le penalty tiré (et raté) par Fayçal Fajr aurait dû être accordé à Hamdallah.
Le joueur de Caen y aurait mis son veto, en exigeant d'en être lui même l'auteur. Ce qui a également poussé le joueur à prendre cette décision.
S'en suit une campagne de lynchage visant Fajr, et un groupe vulnérable, à quelques jours de la compétition. Cependant, c'est sans compter sur la détermination de ces derniers et de leur coach Hervé Renard qui a réussi à remotiver les troupes.
Alors que l'on pensait cette affaire bien loin lors du début de la CAN, une photo est venue remettre de l'huile sur le feu. Jusque-là soutenu par les internautes, la star d'Arabie Saoudite a rapidement perdu toute crédibilité en postant une photo de lui, devant la mer, cocktail à la main, au même moment du premier match du Maroc face à la Namibie. Une rencontre durant laquelle les Lions de l'Atlas étaient en grande difficulté face à leur adversaire.
Si l'on peut interpréter ça comme un mauvais timing, c'est un autre son de cloche pour les internautes qui ont accusé le joueur d'Al Nasr, traité de « méprisant » de vouloir « narguer » la sélection. Malgré des débuts difficiles, le Maroc a réussi à passer outre, se qualifiant ainsi aux 8e de finale.
Algérie : De la nudité, mais c'est tout
La sélection algérienne a réussi à sauver sa réputation avant le début de la CAN. Et pourtant, ce n'était pas gagné pour les Fennecs qui ont également été perturbés par une affaire des mœurs. Alors que Djamel Belmadi avait déjà tout préparé, sélectionnant ainsi minutieusement ses 23, il a été pris par surprise par son joueur, Haris Belkebla qui aurait montré une partie intime de son corps sur les réseaux sociaux.
La vidéo capturée a été diffusée au moment même où les Verts affrontaient le Burundi en match amical, et le scandale a vite fait de prendre de l'ampleur, entraînant un déferlement de critiques sur la toile, accusant le jeune milieu de salir la réputation de la sélection.
Le joueur de 25 ans qui honorait pourtant sa première convocation en équipe (A), s'est empressé de demander des excuses au coach national Djamel Belmadi «en espérant être pardonné», mais rien n'y a fait. Le sélectionneur lui a expliqué que la décision de son éviction «le dépassait et dépassait même la fédération algérienne (FAF)».
Un mal pour un bien, puisque la sélection algérienne a pu compter sur un remplaçant de taille, le Franco-algérien Andy Delort (Montpellier) qui fait déjà sensation auprès des supporters et de ses coéquipiers.
L'Algérie est l'une des sélections qui ont le plus surpris lors de ce début de CAN 2019, réussissant à se qualifier haut la main.
Egypte: Un soutien qui passe mal
La star égyptienne et véritable dieu du football, Mohamed Salah aurait dû tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant d'apporter son soutien à son compatriote, Amr Warda qui avait été suspendu pour comportement déplacé.
« Les femmes doivent être traitées avec le plus grand respect. « Non » signifie « non ». Ces choses sont et doivent rester sacrées. Je crois aussi que beaucoup de ceux qui font des erreurs peuvent changer pour le meilleur et ne devraient pas être envoyés directement à la guillotine, qui est la solution la plus simple », avait t-il écrit sur son compte Twitter.
Women must be treated with the utmost respect. "No" means "no". Those things are and must remain sacred. I also believe that many who make mistakes can change for the better and shouldn't be sent straight to the guillotine, which is the easiest way out.
— Mohamed Salah (@MoSalah) June 26, 2019
Suite à son post, l'attaquant de Liverpool a fait l'objet de vives critiques, l'accusant d'avoir œuvré à la réintégration de son coéquipier. Un hashtage a même été créé à cette occasion : « équipe d'harceleurs » en arabe, partagé des milliers de fois sur le réseau social Twitter. Dans la foulée, Salah n'a d'ailleurs pas été épargné. « Salah soutient le harcèlement », ont écrit de nombreux internautes visiblement déçus de la prise de position de la star.
Cette affaire a visiblement creusé un fossé entre les joueurs et les supporters égyptiens. Qualifiés en 8e de finale de la CAN, les Pharaons, à commencer par Mohamed Salah, devront tout donner sur le terrain afin de reconquérir leur public.
Maroc-Bénin: Un arbitre douteux
A la veille du match qui opposera le Maroc au Bénin, en 8e de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, l'arbitrage est déjà mis en cause. En effet, le Maroc n'a pas hérité du meilleur des arbitres, bien au contraire.
L'équipe nationale devra faire face à l'Angolais Hélder Martins Carvalho, qui a déjà une (mauvaise) réputation bien construite au sein des supporters marocains. Ces derniers ont déjà eu le malheur d'avoir affaire à lui, et c'est un épisode qu'ils ne préfèrent pas revivre.
En effet, Hélder avait précédemment déclenché la colère des Marocains, en quarts de finale de la Coupe de la CAF, opposant le Hassania d'Agadir au Zamalek. Une rencontre durant laquelle il n'avait pas validé un but en faveur du HUSA, ce qui a conduit à l'élimination du club marocain 1 but à 0. Prêts à lui accorder le bénéfice du doute, Hélder va t-il encore créer la controverse? Rendez-vous vendredi pour le savoir.
Zimbabwe-Congo: Accusations de corruption
Une première accusation de corruption a pointé le bout de son nez en Coupe d'Afrique des Nations. Et c'est le Zimbabwe qui a lancé les hostilités. Grands perdants face à la RD Congo, dimanche 30 juin, encaissant 4 but à 0, les Guerriers ne semblent pas avoir digéré cette rencontre et pointent du doigt une magouille qui aurait eu lieu.
En effet, c'est une affaire qui fait beaucoup de bruit dans la presse zimbabwéenne. Cette dernière fait état d'une tentative de corruption du gardien de but remplaçant des Warriors, Elvis Chipezez qui aurait fait « exprès » d'encaisser autant de buts.
Auteur d'une performance désastreuse, le portier avait présenté ses excuses sur les réseaux sociaux.
Et pourtant, les accusations affluent et les Zimbabwéens sont certains d'une manipulation orchestrée par l'homme politique congolais Moise Katumbi. Un scénario digne d'un film d'espionnage.
Si la polémique continue d'enfler dans le pays, aucune déclaration n'a été faite par la CAF, ni par la Fédération zimbabwéenne dans ce sens. C'est donc une affaire à suivre …


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