Le président du Conseil Constitutionnel, Tayeb Belaiz, a démissionné mardi 16 avril, rapportent les médias algériens. Tayeb Belaiz est ciblé par les critiques depuis la démission de l'ex président Abdelaziz Bouteflkika. Il fait partie des trois B que la rue veut voir partir. Tayeb Belaiz, « a informé les membres de l'institution, qu'il a présenté sa démission du chef de l'Etat » indique TSA. Le fidèle du clan Bouteflika avait occupé le poste de ministre pendant 16 ans avant d'être nommé le 2 février comme président du Conseil Constitutionnel par Abdelaziz Bouteflika, suite au décès de Mourad Medelci. Son rôle est décisif dans la tenue des élections présidentielles fixées au 4 juillet. Il est notamment chargé de valider les candidatures des prétendants aux fonctions présidentielles. En cas de démission d'Abdelakder Bensalah, c'est aussi lui qui doit assurer l'intérim. La démission du président du Conseil Constitutionnel intervient le même jour du début de la révision des listes électorales qui doit durer pendant une semaine. Hier lundi, des maires se sont joints au boycott des élections présidentielles dans lequel ils jouent un rôle important de supervision et d'organisation. 13h23 مظاهرات الطلبة الجزائريين تتواصل وسط #الجزائر La mobilisation des étudiants se poursuit au centre d'#Alger pic.twitter.com/KszMgW7oRm — Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 16, 2019 Les manifestants anti-système viennent d'obtenir la démission du premier B des trois dont ils réclament le départ, à savoir Noureddine Bédoui le Premier-ministre, Abdelkader Bensalah le président par intérim. Les étudiants mobilisés dans les principales villes algériennes continuent leur manifestations. Une ambiance de liesse s'est emparée de la rue qui ne compte pas en rester là, les étudiants chantent en chœur « Mabrouk Alina! Hadi lbidaya, mazal mazal! » (Félicitations à nous, ce n'est que le début!).