8 % des startups de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) sont implémentées au Maroc. Selon le classement des pays arabes où l'écosystème des startups est le plus développé, le royaume se place à la 4e place en 2019. La première place du classement, qui compte 17 pays, et qui est réalisé par la plateforme de base de données dans la région MENA, MAGNiTT, va aux Emirats arabes unis avec une part de 35 % du total des 10.000 startups recensées. L'Egypte vient en second lieu avec une part de 19 %, suivie par l'Arabie Saoudite avec 10 %. Le classement indique que le climat est favorable au développement des activités des startups au sein du royaume, contrairement à ses voisins, à savoir la Tunisie (4 %) et l'Algérie (2 %). Le rapport indique que le nombre de deals effectués en 2018 s'est élevé à 1600 transactions, dont 404 dans le monde arabe. Ces opérations ont nécessité la mobilisation d'une enveloppe de plus de 2,1 milliards de dollars, dont 903 millions de dollars pour les startups de la région. Le financement des startups dans le monde a ainsi enregistré une progression en montant de 31 % et de 13 % en volume par rapport à la même période de l'année 2017. Le domaine des fintechs s'est imposé dans les marchés développés, au profit du commerce électronique, en tant que domaine attractif pour les investissements. Les fintechs ont ainsi totalisé une part de 12 % des investissements, contre 11 % pour le commerce électronique. Le domaine de la livraison et des transports s'est, pour sa part, accaparé une part de 8 %. Par ailleurs, 156 institutions de financement ont injecté de l'argent dans les startups du monde arabe en 2018, soit une part de 30 % du total des investissements globaux dans ce sens. Ce taux est d'ailleurs en progression de 5 % par rapport à la même période de l'année précédente, à noter que 47 % des investisseurs ont décidé de placer leur argent dans les startups arabes pour la première fois. Cela témoigne du potentiel que représentent les startups de la région pour le développement économique général du monde arabe. Par ailleurs, 8 % de ces investissements ont concerné des startups 100 % féminines, alors que les startups mixtes et masculines ont totalisé des parts de 10 % et 82 % pour ladite période.