Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu son verdict. Le TAS a donné gain de cause au Paris Saint-Germain, mardi 19 mars, face à l'UEFA dans l'affaire du fair-play financier, après que cette dernière ait décidé de rouvrir son enquête sur les dépenses du club français en frais de transferts et de salaires. Le PSG a saisi le TAS en octobre 2018 contre la décision de la Chambre de contrôle de l'UEFA (CFCB). Le club de la capitale a réussi à faire valoir que l'UEFA n'avait pas respecté le délai fixé par la chambre d'enquête de l'organe de contrôle financier. «Le TAS admet l'appel du Paris Saint-Germain (…) Le Panel du TAS a convenu que le délai de 10 jours qui commence à courir à compter de la date de communication de la décision de l'enquêteur […] signifiait que le réexamen effectué devait avoir lieu dans un délai de 10 jours et que la décision attaquée, ayant été rendue après ce délai, était manifestement en retard et devait être annulée », peut-on lire sur le communiqué. PSG win case against UEFA's FFP appeal of perceived lenient decision last summer … Doesn't stop current review of club (which covers Mbappe/Neymar transfers) though pic.twitter.com/VmldpntCXr — tariq panja (@tariqpanja) March 19, 2019 Le club mené par Thomas Tuchel a réagi calmement à la décision du TAS, déclarant son intention de poursuivre son développement et soulignant qu'il a toujours fait preuve de transparence vis-à-vis de l'UEFA. « Le PSG a pris acte de la décision du TAS à Lausanne en sa faveur aujourd'hui », ont déclaré les dirigeants du club, avant de précisé que « la décision prise le 13 juin 2018 est confirmée et le PSG entend désormais poursuivre sereinement son développement. L'enquête, proprement dite, avait été ouverte en septembre 2017 par l'Instance de contrôle financier des clubs (ICFC). Le montant casqué par le Paris Saint-Germain, au vu et au su de la planète, a dépassé les 400 millions d'euros. Plusieurs instances européennes ont exhorté l'UEFA d'investiguer sur ces transferts sous la casquette du fair-play financier.