« C'est l'horreur, on n'avait encore jamais vu ça par ici ». C'est par quelques mots que des rescapés des fusillades perpétrées dans la nuit de jeudi à vendredi contre deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande pendant la prière du vendredi. Le bilan est lourd; 40 morts et 290 blessés graves. Le tireur est un extrémiste de droite australien, a fait savoir le Premier ministre australien Scott Morrison, précisant que « l'enquête était aux mains des autorités néo-zélandaises ». Exprimant son soutien à la Nouvelle-Zélande, Scott Morrison a déclaré: « Nous ne sommes pas seulement des alliés, nous ne sommes pas juste des partnenaires, nous somme une famille ». Pour sa part, la police de Nouvelle-Zélande a indiqué avoir arrêté trois hommes et une femme, soupçonnés d'être derrière ces attaques. La police a également évoqué « des engins explosifs artisanaux trouvés ». Dans une première réaction étrangère à ces attaques, le président turc, Recep Tayyip Erdogan a exprimé sa « ferme condamnation ». « Je condamne fermement l'attentat terroriste commis contre des musulmans qui étaient en train de prier en Nouvelle-Zélande et je maudis ceux qui l'ont commis », a déclaré le chef de l'Etat turc dans un communiqué.