Au moins 40 personnes ont été tuées et d'autres blessées lorsqu'au moins un tireur a ouvert le feu, vendredi après-midi, dans deux mosquées de la ville de Christchurch, au sud de la Nouvelle-Zélande. La Nouvelle-Zélande a vécu bvendredi l'une de ses journées « les plus sombres », a déploré la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, suite aux fusillades perpétrées dans deux mosquées à Christchurch, au sud du pays. « Ce qu'il s'est passé est un acte de violence extraordinaire et sans précédent », a souligné Arden dans un discours à la nation. « Nombre de ceux qui ont été touchés pourraient être des migrants, ce pourrait même être des réfugiés », a-t-elle indiqué, faisant savoir que ces personnes « ont choisi de faire de la Nouvelle-Zélande leur pays, et c'est leur pays ». La police néo-zélandaise a découvert des engins explosifs artisanaux et procédé à l'arrestation de quatre personnes, qui seraient impliquées dans les fusillades perpétrées vendredi dans deux mosquées à Christchurch, au sud du pays. « Quatre personnes sont en garde à vue, trois hommes et une femme », a annoncé le commissaire de police Mike Bush. Selon le commissaire, l'armée néo-zélandaise a également désamorcé des engins explosifs qui ont été retrouvés dans les véhicules des suspects. Le Premier ministre australien Scott Morrison a indiqué qu'un extrémiste de droite australien est derrière les fusillades qui ont tué vendredi plusieurs personnes dans deux mosquées à Christchurch, au sud de la Nouvelle-Zélande. « Les fusillades dans deux mosquées de Christchurch sont l'œuvre d'un violent terroriste extrémiste de droite », a souligné le chef du gouvernement australien sans donner plus de détails. Et d'ajouter que l'enquête est aux mains des autorités néo-zélandaises.