Le président français Emmanuel Macron a déploré lundi 28 janvier lors d'un déplacement au Caire, la mort des 11 personnes depuis le début des manifestations des gilets jaunes. Lors d'une conférence de presse conjointe avec le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi, le chef d'Etat français a « déploré » que 11 personnes aient perdu la vie depuis le début de la crise des gilets jaunes. Emmanuel Macron n'a pas manqué de souligner que ces personnes n'ont pas « été victimes des forces de l'ordre » à qui il a voulu « rendre hommage ». Toujours concernant les gilets jaunes, le président Macron a déclaré qu'il prenait très au sérieux le grand débat national qu'il a initié afin de résoudre cette crise que traverse l'hexagone depuis novembre dernier. « Je le prends très au sérieux. Je ne sais pas ce qu'il donnera (…) J'en tirerai des conséquences profondes », a-t-il déclaré. Alors qu'il doit s'envoler pour Chypre pour participer ce mardi au sommet du Med7 réunissant les pays du sud de l'Union Européenne, où il va rencontrer le chef de gouvernement italien Giuseppe Conte, le chef d'Etat français est revenu sur les déclarations de certains membres du gouvernement italien qui ont été particulièrement virulents envers la France. « Je ne vais pas répondre. La seule chose qu'ils attendent, c'est ça (…) Bon courage et bonne agitation. Tout ça n'a aucun intérêt », a-t-il dit en référence aux propos de Luigi Di Maio et Matteo Salvini. Ajoutant un autre tacle envers les dirigeants italiens, Emmanuel Macron n'a pas manqué de les rabaisser encore une fois en déclarant que « le peuple italien est notre ami et mérite des dirigeants à la hauteur de son histoire ». Pour rappel, Paris avait convoqué l'ambassadrice d'Italie en France pour s'expliquer sur les déclarations de Luigi Di Maio, le vice-président du Conseil italien, accusant la France d'appauvrir l'Afrique.