L'Algérie, notre chère voisine, est toujours à l'avant-garde des manœuvres diplomatiques les plus cocasses. Cette fois, c'est la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025 qui semble être le dernier terrain de jeu des derniers caprices politiques algériens. En effet, l'Algérie envisagerait de bouder la compétition organisée par le Maroc, si... Pourquoi ? Eh bien, parce qu'une carte montrant le Sahara sous souveraineté marocaine serait apparemment trop difficile à digérer pour nos voisins de l'Est. Oui, la CAN 2025 pourrait devenir le théâtre d'une nouvelle crise géopolitique made in Algeria. Si l'on s'en tient aux médias algériens, l'affaire est grave. Il ne s'agit pas d'une simple querelle sportive, mais d'une question existentielle pour l'État algérien : une carte qui inclut le Sahara marocain serait utilisée par les organisateurs. Et là, c'est l'apocalypse pour Alger. Quand la carte devient le ballon Oublions les joueurs, le beau jeu, ou même les règles de la FIFA ; ce qui semble importer pour nos voisins, c'est la carte géographique du tournoi. Peut-être que, pour éviter tout malentendu, la CAF devrait organiser des matchs en apesanteur pour contourner les questions frontalières ? Et, ce n'est pas tout. Les "rumeurs murmurent » que certains matchs pourraient se jouer dans des villes des provinces du Sud marocain au Sahara. Mon Dieu, quelle tragédie ! L'Algérie saurait tolérer cela. Les stades ? C'est non. Les cartes ? Encore moins. Ainsi, nous voilà avec une CAN 2025 transformée en sommet diplomatique non-officiel sur le Sahara. L'Algérie jouerait-elle à nouveau la carte du boycott pour transmettre ses frustrations politiques ? Ce ne serait pas une première. Rappelez-vous les scènes mémorables de l'Algérie quittant telle ou telle réunion internationale, boudant les forums économiques ou s'enfermant dans une politique de la chaise vide. Sauf que cette fois-ci, c'est le sport qui trinque. Et là, une question taraude les esprits : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Un boycott, certes, pourrait servir à envoyer un message au monde. Mais, un message de quoi, exactement ? Que l'Algérie préfère sacrifier le football, une de ses plus grandes passions, sur l'autel de sa politique extérieure ? Si l'histoire nous a appris quelque chose, c'est que la politique de la chaise vide ne mène généralement qu'à l'isolement. Et, cette fois-ci, l'isolement pourrait être coûteux : des sanctions de la FIFA, des interdictions de participation aux futures compétitions, des pénalités financières... et une réputation internationale plus écorchée encore. Syndrome de la chaise vide ou quand le sport est sacrifié sur l'autel de la politique ? La grande question reste la suivante : l'Algérie boycottera-t-elle vraiment la CAN 2025 ? On attend toujours une déclaration officielle de la Fédération algérienne de football, mais le climat est lourd et la tension palpable. En attendant, il serait dommage de priver des millions de supporters d'une compétition pour des querelles géopolitiques qui semblent se jouer sur des cartes et des stades, plutôt que sur le terrain. Et là, nous touchons au cœur de l'absurde. Car, à la fin de la journée, ce sont les joueurs, les équipes, et les fans qui paieront le prix de cette obstination politique. Alors, la vraie question n'est-elle pas : à quoi bon sacrifier le sport, ce terrain d'union, pour des enjeux qui relèvent du domaine politique ? À moins, bien sûr, que l'Algérie ne trouve un moyen de marquer des points sans même fouler le terrain. Mais, si c'est le cas, la FIFA risque de ne pas apprécier ce nouveau mode de compétition... Ainsi, nous voilà face à un spectacle dans lequel le football, au lieu d'être un terrain de rapprochement, devient un terrain d'affrontement symbolique. Alors, l'Algérie cédera-t-elle à cette nouvelle « tentation » du boycott ou finira-t-elle par rejoindre le jeu ? En attendant, une chose est sûre : la CAN 2025 s'annonce plus politique que sportive pour nos voisins de l'Est.