Les prix des contrats à terme de blé ont grimpé, ce jeudi, à la Bourse de Chicago, atteignant leur plus haut niveau depuis 10 jours en raison des inquiétudes liées à la dégradation des conditions météorologiques dans plusieurs pays majeurs exportateurs de blé. Cette situation pourrait entraîner une réduction des stocks mondiaux, déjà au plus bas depuis neuf ans. Selon la société de recherche sur le marché des produits agricoles de la région de la mer Noire, « Sovecon », les sols secs représentent un défi pour les agriculteurs de la région, alors qu'ils entament la nouvelle saison de semis de blé. On prévoit que les précipitations en Russie atteindront leur niveau le plus bas depuis 10 ans. Dans son analyse, la société indique que le rythme des semis de blé est inférieur aux niveaux habituels en raison de conditions climatiques défavorables dans les principales zones agricoles hivernales. Les surfaces semées dans la partie européenne de la Russie au cours des 30 derniers jours sont inférieures d'environ 20 % à la normale. L'agence Bloomberg rapporte également que la production de blé en Australie devrait diminuer en raison des risques de sécheresse et de températures élevées à l'ouest, ainsi que du gel dans le sud et le sud-est. Les experts prévoient également une baisse de la récolte de blé au Royaume-Uni et dans l'Union européenne, selon l'entreprise commerciale « Coceral ». À 12h40, heure de Singapour, le prix du blé à la Bourse de Chicago avait augmenté de 0,5 %, atteignant 5,93 dollars par boisseau (27,2 kg de blé). Les prix du soja ont également augmenté, tandis que ceux du maïs sont restés stables.