Le coup d'envoi du mondial de Futsal sera donné ce samedi 14 septembre en Ouzbékistan, pour durer jusqu'au 6 octobre 2024. le sélectionneur de l'équipe nationale, Hicham Dguig, aborde cette échéance avec une sérénité teintée de réalisme. Conscient du statut que les Lions de l'Atlas ont acquis au fil des années, notamment grâce à leurs victoires consécutives en Coupe d'Afrique et leur parcours honorable jusqu'en quart de finale lors du dernier Mondial, Dguig sait que les attentes sont élevées. Le Maroc, désormais 6ème au classement mondial, est perçu comme une force montante, et la pression est palpable. Cependant, Dguig ne se laisse pas emporter par l'euphorie populaire. « Il n'y a pas de pression », estime-t-il lors de la dernière séance d'entrainement, ce vendredi 13 septembre à Tachkent. Mais il reconnait que le désir du public et des dirigeants de voir l'équipe décrocher un titre mondial est légitime. Toutefois, il rappelle la nature imprévisible d'une Coupe du Monde : « Aucun entraîneur ne peut s'avancer et dire qu'il vient pour remporter le titre ». Pour lui, chaque match sera une bataille difficile, et les victoires éclatantes que le Maroc a souvent obtenues en Afrique ou dans les compétitions arabes ne seront pas forcément la norme ici. Le premier test pour les Lions de l'Atlas viendra dès le 16 septembre, face au Tadjikistan, une équipe qui ne sera certainement pas facile à manœuvrer. « Si nous prenons les trois points de la victoire, cela prouvera que nous sommes une grande équipe », assure Dguig. Pourtant, il sait que l'équilibre entre attentes et réalité est délicat à maintenir. Mais loin d'être un fardeau, ce défi devient une source de motivation pour ses joueurs, qui devront prouver sur le terrain leur statut de prétendants sérieux. Un autre point à surveiller pour le Maroc sera l'absence de Soufiane Borite, pièce maîtresse de l'équipe, qui souffre d'une élongation à l'ischio-jambier. Mais dans un tournoi aussi compétitif, chaque équipe devra faire face à ses propres écueils. Le Maroc s'apprête également à affronter le Panama et le Portugal, champion du monde en titre, dans une salle de l'Humo Arena d'une capacité de 12.500 places, qui promet d'être le théâtre d'affrontements épiques.