L'entêtement de l'Algérie à vouloir persister et signer une éventuelle exploitation du Conseil des droits de l'homme est sans équivoque. Cependant, l'Algérie ne trouve nulle oreille à sa victimisation internationale. Lors de la 57e session du Conseil des droits de l'homme à Genève, 38 pays* ont fait entendre une voix claire : l'Algérie doit cesser d'exploiter cette institution pour ses intérêts politiques. Ces nations ont, du reste, réitéré leur soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara, appelant à recentrer les débats sur les droits de l'homme plutôt que de les détourner vers des conflits politiques artificiels, référence directe à la manœuvre de l'Algérie. Dakhla et Laâyoune, une réalité qui dérange Cette mascarade algérienne n'a pas échappé à Omar Zniber, Ambassadeur et Représentant Permanent du Maroc à Genève, qui n'a pas manqué de rappeler que l'Algérie, plutôt que de se concentrer sur ses propres dossiers brûlants, préfère s'enliser dans une hostilité pathologique envers le Maroc. Le Conseil des droits de l'homme devrait se consacrer aux discussions liées aux droits de l'homme et ne devrait pas être soumis aux caprices de certains, appelant à garder le Conseil à l'écart. Cela dit, le Groupe d'Appui à l'Intégrité Territoriale du Royaume du Maroc a fermement rappelé que le Conseil des droits de l'homme n'était pas un terrain de jeu pour des conflits régionaux. Il a souligné l'importance de préserver le caractère bilatéral des échanges, loin des discussions stériles que certains, suivez le regard, cherchent à imposer. Une manière de dire : « Merci de ne pas transformer le Conseil en une arène pour vos obsessions géopolitiques. » Ben voyons ! Depuis quand un pays dont la diplomatie repose sur des postures rigides et des conflits figés depuis des décennies se permet-il de jouer la carte du moralisme ? Comparaison douteuse et manœuvres algériennes Qu'à cela ne tienne ! le Groupe a également salué les nombreux consulats récemment ouverts à Dakhla et Laâyoune, renforçant non seulement la coopération économique, mais également, l'image d'un Sahara marocain prospère. Un coup de poignard pour l'Algérie qui voit, impuissante, son rêve d'un Sahara « indépendant » s'évanouir dans les sables du désert. La résolution du Conseil de sécurité n° 2703 de 2023 a d'ailleurs tranché : l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc est sérieuse, crédible et demeure le cadre le plus réaliste pour régler cette querelle, qui, à ce stade, semble exister surtout dans l'imagination fertile de nos voisins de l'Est. Car pendant que certains persistent à parler de « conflit régional », la communauté internationale avance et soutient la position du Maroc. Algérie, polisario et Afrique du Sud : toujours les mêmes acteurs Dans une énième tentative de se poser en victime des « manipulations » d'États plus influents, l'Algérie semble vouloir détourner l'attention de ses propres faiblesses. Ne nous y trompons pas : ce n'est pas tant le Conseil des droits de l'homme qui pose problème, mais bien l'incapacité chronique de l'Algérie à s'imposer autrement que par des discours larmoyants. L'Algérie a instrumentalisé la cause palestinienne jusqu'à promouvoir sa thèse séparatiste au Conseil des droits de l'homme. En effet, dans une manœuvre flagrante, elle a organisé, mardi, en marge de la 57e session à Genève, une activité parallèle tentant d'établir un faux parallèle entre la légitime cause palestinienne et le conflit artificiel autour du Sahara marocain qu'elle a créé et qu'elle entretient. Il est clair que cette posture vise surtout à camoufler les échecs répétés d'une politique étrangère dépassée. D'ailleurs, ceux qui suivent de près les affaires régionales auront remarqué que l'Algérie, grande donneuse de leçons, peine à trouver sa place sur l'échiquier diplomatique mondial. En réalité, cet appel à « mettre fin à l'exploitation du Conseil des droits de l'homme » n'est qu'une tentative désespérée pour tenter d'être pertinent sur la scène internationale, alors que ses positions s'effritent. Une leçon de morale... pour qui ? Pendant ce temps, à l'Est de l'Éden, on est englué dans ses propres crises internes. Aussi, continue-t-on de détourner les discussions, espérant peut-être que le Conseil des droits de l'homme devienne l'ultime tribune de ces délires géopolitiques à algérienne. Et, à qui s'adresse donc cette leçon de morale ? Peut-être au Maroc, qui a habilement su tisser des relations diplomatiques solides et efficaces avec de nombreux membres influents de la communauté internationale. Ou peut-être à ces puissances qui ne se laissent plus berner par les sempiternelles plaintes d'un régime algérien accroché à ses dogmes du siècle dernier. Quoi qu'il en soit, l'Algérie continue de jouer une partition qui sonne de plus en plus faux.