Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi 2 septembre 2024 Les Inspirations éco Prix des sardines: la flambée nourrit la polémique La sardine marocaine connaît une période des plus critiques avec une pénurie qui continue de sévir depuis des mois. Résultat : une flambée des prix est constatée, exacerbée par la demande accrue lors de la période estivale. Le prix de la sardine a atteint un niveau record, notamment dans certaines régions, à 35 dirhams le kilo. Ce niveau de prix a suscité l'ire des professionnels de la pêche maritime, lesquels dénoncent cette augmentation "injustifiée''. Certes, plusieurs facteurs contribuent à cette cherté, mais les professionnels s'accordent à dire que si une hausse des prix est logique, elle ne devrait nullement atteindre ces niveaux. Outre le phénomène du changement climatique, ayant entraîné des courants qui ont fait s'éloigner les bancs de sardines, les spécialistes évoquent la loi de l'offre et de la demande, dans les zones côtières. S'y ajoute une demande accrue constatée auprès des industriels. Bentahar: "Les Marocains sont les premiers clients du tourisme national" La saison touristique 2024 continue de battre des records en termes d'arrivées. De quoi susciter le satisfécit des professionnels du secteur. "Les 10 millions de touristes réalisés fin juillet, c'est historique. Nous n'avons jamais fait quelque chose de pareil. C'est une hausse de 15% par rapport à l'année dernière", s'est félicité Hamid Bentahar, président de la Confédération nationale du tourisme (CNT). "Les Marocains sont les premiers clients du tourisme marocain. La croissance de leur fréquentation dans le tourisme national est supérieure au tourisme international depuis 20 ans maintenant", a-t-il ajouté dans un entretien accordé au journal, soulignant la nécessité d'augmenter la capacité d'accueil du secteur hôtelier dans les destinations balnéaires. Le Matin Secteurs productifs : une bonne dynamique de croissance au 1er semestre L'économie nationale affiche des performances exceptionnelles au terme des 6 premiers mois de l'année. L'ensemble des secteurs productifs épousent une tendance d'amélioration de leurs indicateurs et sont promis à de belles perspectives de croissance. Ainsi, la valeur ajoutée du secteur manufacturier s'est inscrite en amélioration de 2,1% au premier trimestre. Les exportations de l'automobile se sont consolidées de 9% et les ventes de l'aéronautique de 16,5%. S'agissant des exportations des dérivés de phosphates, elles se sont améliorées de 5,2% et celles de l'industrie plastique et du caoutchouc de 3,3%. Une proposition de loi du RNI pour lutter contre le gaspillage alimentaire Le gaspillage alimentaire entraîne des pertes importantes au Maroc, surtout dans un contexte de sécheresse et de stress hydrique. Selon un rapport récent de l'ONU, le volume par habitant au Maroc est de 113 kilogrammes en 2022, contre 91 kilogrammes en 2021. Au total, les ménages marocains ont jeté 4,2 millions de tonnes de nourriture en 2022, en augmentation de 900.000 tonnes par rapport à l'année précédente. La proposition de loi du groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers vise à responsabiliser tous les acteurs de la chaîne alimentaire (producteurs, transformateurs, distributeurs, restaurateurs...), en les obligeant à ne pas jeter la nourriture encore consommable. L'idée est d'encourager une gestion plus responsable des ressources alimentaires et de réorienter cette nourriture vers d'autres usages, comme des dons aux associations, la transformation en alimentation animale ou en énergie. L'Opinion L'industrie 4.0 offre un bel avenir au Maroc Le marché de l'industrie 4.0 au Maroc est estimé à environ 1,5 milliard de dollars en 2024 et devrait connaître une croissance annuelle de 12% à horizon 2030. C'est ce qui ressort d'un rapport élaboré par le Bureau économique et commercial de l'Espagne à Rabat (OECER), qui se félicite des efforts fournis par le Maroc en matière de digitalisation, notamment avec la stratégie «Digital Morocco 2030», qui s'articule autour de deux axes principaux, à savoir la numérisation des services publics et la dynamisation de l'économie numérique. Services cloud, intégration de l'IA, déploiement de la 5G... autant de paramètres à développer pour s'engager pleinement dans la quatrième révolution industrielle. Le Maroc parmi les plus grands exportateurs mondiaux Face aux défis climatiques et aux contraintes hydriques, le Maroc a su s'imposer comme un acteur clé sur la scène mondiale des exportations agricoles. Selon les rapports de la plateforme «East Fruit», le pays s'est classé quatrième mondial en termes de croissance des exportations agricoles, une performance remarquable compte tenu des difficultés environnementales auxquelles il est confronté. Le Maroc a enregistré une augmentation de 8 % de ses exportations agricoles. Cette croissance est le résultat d'une stratégie nationale axée sur l'amélioration de la productivité et l'optimisation des ressources en eau, un défi majeur dans un pays souvent frappé par la sécheresse. L'Economiste La digitalisation passe à la vitesse de croisière En 2023, les télédéclarations, télépaiements et la récupération des attestations en ligne ont concentré près de 87% des opérations dématérialisées, selon le dernier rapport d'activité de la direction générale des Impôts (DGI). Parallèlement, le bureau d'assistance par mail et le centre d'assistance téléphonique de la DGI ont reçu en 2023 plus de 124.148 demandes d'assistance, dont 40% a été formulée par téléphone et 60% par mail. En plus de la dématérialisation de plusieurs procédures, la DGI a également accordé «une importance grandissante à sa présence sur les réseaux sociaux». L'objectif est d'assurer un effort de vulgarisation et d'éducation fiscale. Dossiers chauds de la rentrée: le casse-tête de l'emploi Si le chef du gouvernement se sent à l'aise sur plusieurs dossiers, devant l'emploi, il semble démuni. Le taux de chômage a atteint un niveau record pour s'établir à 13,07%. Ce n'est pas pour rien qu'il s'est engagé à ériger l'emploi en priorité pour le reste de son mandat. Il l'a déclaré de manière solennelle devant le Parlement lors de la présentation du bilan de son gouvernement à mi- mandat. On sera fixé rapidement si Aziz Akhannouch fait preuve d'imagination et de créativité pour régler cette question qui ternit son action à la tête de l'exécutif. Sur ce dossier, le chef du gouvernement est conscient de l'ampleur des difficultés qui l'attendent. Car, son traitement ne se limite pas seulement à la création des postes budgétaires dans le projet de loi de finances pour 2025. Cela dépendra de l'accélération de la réalisation des projets d'investissement, les seuls qui peuvent générer de nouvelles opportunités d'emploi. Al Masae Prévisions d'une saison record de l'avocat Au plus fort de la sécheresse qui frappe le Maroc depuis six ans et de la crise de pénurie d'eau qui pèse lourdement sur de nombreuses régions, la récolte d'avocats lors de la campagne agricole 2024-2025 devrait battre un nouveau record. Le site Internet « Fresh Plaza », spécialisé dans le marché des fruits et légumes, prévoit que le volume de production d'avocats atteindra environ 80.000 tonnes, soit une augmentation de 33% par rapport à la saison dernière, selon les données obtenues d'un responsable d'une des entreprises spécialisées dans la production et l'export de l'avocat. Les professionnels s'attendent à ce que le volume de production se situe entre 80.000 et 90.000 tonnes au cours de la saison 2024-2025, dont l'opération de récolte débutera entre fin septembre et début octobre, dépassant ainsi les chiffres de la dernière campagne (environ 60.000 tonnes). Assabah Le projet de loi sur le droit de grève entre les mains de Ahmed Réda Chami Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a transmis le projet de loi organique sur le droit de grève, élaboré par le gouvernement en 2015 et bloqué à la première chambre depuis 2016, au Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour examen. L'opposition a exercé son rôle en demandant ce renvoi au Président de la Chambre des représentants, sous la pression de la plupart des centrales syndicales, qu'elles soient représentées dans le dialogue social ou au sein de la Chambre des conseillers, afin d'empêcher les débats et suspendre le traitement des amendements au sein de la Commission des secteurs sociaux de la Chambre des représentants. Les syndicats ont menacé de paralyser la plupart des secteurs de production et de services, tant dans la fonction publique que dans le secteur privé, si certains articles du projet de loi organique sur le droit de grève venaient à être adoptés, et qui prévoient explicitement de traduire les grévistes en justice pour les condamner à des peines privatives de liberté et de licencier d'autres pour avoir simplement revendiqué l'application du salaire minimum, le respect des heures de travail et l'affiliation aux caisses de couverture médicale et de retraite.