À l'occasion de la commémoration du 25e anniversaire de la Fête du Trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 2 476 personnes, certaines étant en détention et d'autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume. Une clémence royale bien accueillie Ce geste de clémence royal a été salué tant au niveau national qu'international, marquant un tournant significatif dans le paysage politico-judiciaire du Royaume. La grâce royale a été élargie à plusieurs détenus, parmi lesquels des journalistes renommés et des militants des droits de l'homme, des blogueurs et autres influenceurs. La liste des personnes graciées comprend des journalistes qui étaient détenus, notamment Toufiq Bouachrine, Omar Radi et Souleiman Raissouni... La grâce royale a également profité aux militants emprisonnés Reda Taoujni et Youssef El Hirech. La mesure royale a par ailleurs été étendue à seize détenus condamnés pour des affaires d'extrémisme et de terrorisme. Ces individus, bien que leurs noms n'aient pas été divulgués pour avoir révisé leurs orientations idéologiques, ont été aussi graciés selon le communiqué du ministère de la Justice. Le Souverain a également étendu sa clémence à d'autres personnes condamnées, actuellement en liberté, dont Imad Stitou, Maâti Monjib, Afaf Bernani, Hicham Mansouri et Abdessamad Ait Icha Réactions nationales et internationales La presse locale a rapidement relayé cette nouvelle, soulignant l'importance de ce geste royal dans le contexte actuel. Les titres nationaux ont évoqué « une Grâce Royale qui renforce la Cohésion Nationale », mettant en avant l'impact positif de cette décision sur le climat social et politique du pays. Cette mesure a également été saluée comme un signe d'ouverture et de réconciliation, rappelant l'engagement du Roi Mohammed VI en faveur des réformes et de la justice. Du côté de la presse internationale, dont Le Monde, a décrit la grâce royale comme « un acte d'apaisement et de dialogue », soulignant l'importance de ce geste pour l'image du Maroc sur la scène mondiale. Un signal fort pour les droits humains Maati Monjib, historien et fervent défenseur des droits de l'homme, a exprimé sa gratitude envers le Roi Mohammed VI. Sa libération, ainsi que celle de Bouachrine, Radi et Raissouni, envoie un signal fort quant à la volonté du Maroc de renforcer les libertés individuelles et de répondre aux préoccupations de la communauté internationale en matière de droits humains. La libération de ces figures emblématiques du journalisme et du militantisme est perçue comme une démarche proactive visant à rétablir la confiance et à encourager le dialogue entre les autorités et les citoyens. Selon Human Rights Watch, cette grâce royale est un pas important vers la reconnaissance des libertés d'expression et de presse dans le pays. Perspectives Cette décision royale pourrait ouvrir la voie à de nouvelles réformes et à une amélioration du climat des droits humains au Maroc. Elle offre également l'opportunité de renforcer les relations avec les partenaires internationaux et de promouvoir une image de tolérance et de progrès. En conclusion, la grâce royale accordée à Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Maati Monjib à l'occasion de la Fête du Trône représente un geste de clémence et d'ouverture, salué tant au niveau national qu'international. Ce geste renforce la cohésion sociale et politique du Maroc et témoigne de l'engagement du Roi Mohammed VI en faveur des droits humains et des libertés fondamentales.