Dans un geste de solidarité et de renforcement des relations bilatérales, la République du Sénégal a réitéré son soutien « constant et ferme » à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc, y compris sur le Sahara marocain. Cette déclaration a été faite par Mme Yassine Fall, ministre de l'Intégration Africaine et des Affaires étrangères du Sénégal, lors de sa première visite officielle au Royaume du Maroc. Cette visite renforce encore davantage les liens solides et stratégiques entre le Maroc et le Sénégal, illustrant une fois de plus la profondeur de leur coopération et leur engagement commun pour un avenir prospère et stable en Afrique. Les relations entre le Maroc et le Sénégal sont souvent décrites comme exemplaires, marquées par une profondeur historique et une coopération stratégique singulière. Les deux pays se sont félicités de cette relation unique, renforcée par des visites fréquentes du Roi Mohammed VI à Dakar et le lancement de plusieurs projets dans divers secteurs tels que l'infrastructure, la pêche, la santé, l'agriculture et le développement humain. Lors de sa rencontre avec Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Mme Fall a exprimé le soutien plein et entier de son pays au plan d'autonomie proposé par le Maroc. Ce plan est perçu par Dakar comme la seule solution crédible et réaliste pour résoudre le différend autour du Sahara marocain. Mme Fall a également salué les efforts des Nations Unies dans ce cadre, soulignant leur rôle crucial pour parvenir à une solution durable et pragmatique. Un soutien clair et décisif et des actes concrets de solidarité Le Sénégal avait déjà marqué son engagement en ouvrant un consulat général à Dakhla le 5 avril 2021. Cette démarche symbolise non seulement le soutien diplomatique, mais encore la volonté de renforcer les liens bilatéraux entre les deux nations. L'ouverture de cette représentation diplomatique à Dakhla est une preuve tangible de l'alliance solide et de la solidarité active qui unit le Maroc et le Sénégal. Mme Yassine Fall n'a pas manqué de louer le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qu'elle a décrit comme un modèle en matière de paix, de stabilité et de développement socio-économique en Afrique. Elle a rendu hommage à la vision africaine du Souverain, mettant en avant ses efforts pour promouvoir un Islam du juste milieu, ouvert et tolérant, ce qui contribue à la sécurité et à l'intégrité cultuelle et spirituelle sur le continent. Les discussions entre Bourita et Mme Fall ont par ailleurs mis en avant le mégaprojet de gazoduc ouest-africain Nigeria-Maroc. Lors de la réunion de coopération tripartite Maroc-Sénégal-Nigeria en janvier dernier à Rabat, les trois pays ont discuté de l'état d'avancement de ce projet stratégique. Ce gazoduc, une fois achevé, promet d'améliorer les conditions de vie des populations et de renforcer l'intégration économique régionale. Le Sénégal s'est montré particulièrement engagé dans ce projet, reflétant ainsi l'importance de la coopération Sud-Sud. Les deux ministres ont réaffirmé leur volonté de continuer à renforcer ce partenariat stratégique, fondé sur des valeurs de solidarité, de confiance et de partage. Ils ont souligné l'importance du rôle des secteurs privés marocain et sénégalais dans le développement des relations bilatérales et dans l'encouragement de nouveaux investissements. Diplomatie algérienne en quête d'un vain soutien Cela dit, dans une tentative désespérée de redéfinir les alliances au sein du continent africain, le régime des deux séniles d'Alger a essuyé un échec cuisant dans ses efforts de rapprochement avec le Sénégal de Bassirou Diomaye Faye sur la question du Sahara. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, dépêché en urgence à Dakar, porteur d'un message du président Abdelmadjid Tebboune, n'a pas réussi à infléchir la position sénégalaise. Cette manœuvre du régime des capos d'Alger pour attirer le Sénégal dans son camp sur la question du Sahara a non seulement échoué, mais a également renforcé les positions de Dakar et de Rabat. Le Sénégal, fidèle à ses principes diplomatiques, a démontré une fois de plus son soutien inébranlable à l'intégrité territoriale du Maroc, mettant ainsi fin aux espoirs d'un rapprochement algérien. L'Algérie, tentant de brouiller les cartes diplomatiques avant la tenue de la 12ème réunion ministérielle du Comité des dix (C10) de l'Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité, espérait rallier le nouveau président sénégalais à sa cause, en vain. Ce sommet, prévu pour juin prochain, est vu par les séniles d'Alger comme une opportunité de renforcer la position de la « fantomatique » rasd, au sein de l'Union africaine. Ce comité, composé de dix pays, dont l'Algérie, le Congo, l'Ouganda, la Namibie, le Sénégal, la Guinée équatoriale, la Libye, le Kenya, la Zambie, et la Sierra Leone, est chargé de négocier la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies. En tentant de courtiser le Sénégal, l'Algérie espérait s'assurer un soutien stratégique avant cette réunion cruciale. En cherchant à influencer le nouvel ordre diplomatique africain, le régime des capos d'Alger se retrouve confrontée à une résistance solide et un soutien renforcé à la position marocaine. Dakar a réaffirmé son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc et à la souveraineté marocaine sur le Sahara.