Le Tribunal administratif de Rabat a annoncé ce mercredi, le report au 20 mars courant du procès relatif au dossier numéro 2023/7112/1386, impliquant Mme Aloui Zineb, mère de l'enfant Omar, décédé à la gare d'Agdal à Rabat en novembre 2023, après une chute du haut de l'escalator. Ce report fait suite à une demande d'un délai de la part de la défense de la plaignante. Bien que les motifs de cette demande n'aient pas été divulgués lors de l'audience, le tribunal a décidé de reporter l'audience à la date susmentionnée. Les faits de l'affaire remontent à novembre 2023, lorsque le jeune Omar, âgé de 4 ans, se trouvait avec son père à la gare Rabat-Agdal. Alors qu'ils montaient l'escalator, l'enfant est tombé d'une hauteur d'environ 10 mètres en raison de l'absence de la bordure (en verre) de protection latérale, tel que raconté par la maman sur les réseaux sociaux au moment des faits. Selon le récit de la mère, partagé sur la page Instagram « Justice pour Omar », l'enfant était animé par la curiosité de découvrir le monde ferroviaire. Elle déclare que son mari a répondu favorablement à cette curiosité en emmenant Omar à la gare de Rabat-Agdal pour un court trajet à Kénitra. « De retour à Rabat, ils se sont dirigés vers l'escalator ouvert le jour du drame, qui ne faisait l'objet d'aucune signalisation ni barrière malgré sa panne. Ce n'est que quelques marches avant d'arriver à l'étage qu'Omar, aux côtés de son père, a fait sa chute. Une chute de 10 mètres qui lui a coûté sa vie, et la mienne », a écrit la mère dévastée. Malgré les efforts médicaux, l'enfant a succombé à une grave hémorragie peu après son arrivée à l'hôpital. La famille d'Omar a engagé des poursuites contre l'Office national des chemins de fer (ONCF), estimant que sa responsabilité était engagée dans ce drame. Interrogée par Hespress FR, une source proche du dossier avait exprimé à l'époque sa tristesse face à cet accident, soulignant le déchirement que représente la perte d'un enfant. Elle a expliqué que l'absence de communication de l'ONCF à ce sujet était motivée par le respect dû à la douleur de la famille. Concernant les faits, la source a précisé qu'un escalator hors service avait été condamné à l'usage en raison d'une vitre brisée, avec signalisation et balisage adéquats interdisant l'accès. Malheureusement, l'enfant a emprunté cet escalator avec son père, dans des circonstances peu probables, conduisant à ce tragique accident. Des enregistrements corroborant ces informations ont été remis aux enquêteurs.