Durant une semaine complète, Agadir vibre au rythme du Nouvel An amazigh 2974, appelé « Id-Yennayer ». Cette célébration, bien plus qu'une simple commémoration, vise à ressusciter les traditions ancestrales amazighes, à familiariser les jeunes avec leur riche patrimoine et à renforcer leur attachement à cette culture. La commune d'Agadir a récemment annoncé, par le biais d'un communiqué, son initiative d'orchestrer les festivités de « Id-Yennayer » du 8 au 14 janvier. Cette organisation s'effectuera en collaboration avec la région Souss-Massa, le Conseil régional du tourisme, l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'Arganier, ainsi que l'association Timitar. La solennité du Nouvel An amazigh 2974 prend une dimension particulière cette année. En effet, la première journée amazighe, le 14 janvier, a été consacrée fête officielle et nationale au Maroc. Cette célébration, selon le communiqué, s'accompagne d'une programmation éclectique. Elle englobe des séminaires scientifiques, en présence d'éminents chercheurs et experts de la culture amazighe, tant nationaux qu'internationaux. Le programme « Id-Yennayer » promet aussi des projections cinématographiques et des soirées artistiques, mettant en lumière des icônes de la chanson amazighe. Agadir sera ainsi le théâtre d'activités culturelles et patrimoniales durant toute la semaine. Un événement majeur de cette année est la création du « Marché de Yennayer », situé au jardin Ibn Zaidoun à Agadir, du 9 au 12 janvier. Les festivités se propageront dans les différents quartiers d'Agadir, d'Anza à Tikiouine, et engloberont de vastes zones, en collaboration avec des associations locales. Cette mise en lumière renforce la position d'Agadir, désignée par les organisateurs comme la « capitale de la culture amazighe ». Enfin, ces célébrations ne sont pas qu'une simple manifestation festive. Elles incarnent les traditions distinctives de l'Afrique du Nord et sont un pilier essentiel pour préserver et promouvoir la culture amazighe. Cette dernière demeure, selon les organisateurs, une composante fondamentale de la culture marocaine, riche de son unité et de sa diversité.