Dans un contexte de tension persistante au sein du secteur éducatif, la Coordination nationale du secteur de l'éducation a annoncé une grève nationale pour les journées du 26, 27, 28 et 29 décembre 2023. Au sein de cette effervescence, les élèves marocains de l'école publique risquent de perdre tout un semestre. Après une réunion, lundi 25 décembre 2023, entre les syndicats les plus représentatifs et le comité ministériel, on s'attendait à une sortie de crise. Cependant, le corps éducatif marocain décide de continuer la grève, malgré la résolution de certaines revendications. La Coordination Nationale des Enseignants du Secondaire Qualifiant a pris cette décision suite à une analyse approfondie des discussions en cours, qui n'ont pas répondu aux attentes des diverses parties prenantes. Par ailleurs, la Coordination unifiée des enseignants et cadres de soutien a rappelé sa position en faveur de cette grève et a encouragé des manifestations régionales le 28 décembre, soulignant le rôle crucial des enseignants face aux défis actuels. Dans un communiqué récent, le Comité de coordination a mis en avant la nécessité pour les acteurs éducatifs, notamment ceux sous contrat, de manifester localement le 28 décembre, insistant sur la responsabilité des syndicats dans la défense de l'école publique. La Coordination des contractuels a aussi critiqué le gouvernement pour son incapacité à répondre aux préoccupations des employés du secteur éducatif. Le Comité a également mis en avant son mécontentement face aux actions du Ministère, accusant certaines directions régionales d'annuler des affectations pour décourager les militants. Parmi les avancées notables, la modification de plusieurs articles du statut unifié ont été à l'ordre du jour. Par exemple, l'article 15 a été revisité concernant les rôles des conseillers en orientation pédagogique, tandis que l'article 20 ouvre de nouvelles opportunités pour les spécialistes de l'administration. Des dispositions ont également été prises pour clarifier les rôles des administrateurs pédagogiques et pour ajuster les sanctions disciplinaires. Concernant les enseignants et les promotions, des décisions ont été prises pour ajuster les périodes administratives et financières, et des allocations supplémentaires ont été accordées à certaines catégories professionnelles. Des mesures spécifiques ont aussi été envisagées pour les diplômés et les victimes du tremblement de terre d'Al Haouz. En somme, bien que des progrès aient été réalisés, de nombreux défis demeurent, et il est essentiel pour toutes les parties prenantes de poursuivre le dialogue pour assurer un avenir éducatif stable et équitable.