Abdelaziz Derouiche, Président de l'Association Marocaine des Présidents des Conseils des Préfectures et des Provinces (AMPCPP), prend part à une délégation officielle marocaine de haut niveau comprenant des ministres, des gouverneurs, des représentants de la Direction générale des collectivités territoriales du ministère de l'Intérieur, ainsi que des représentants de l'Association des régions du Maroc (ARM) et de l'Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC). Cette délégation participe aux travaux de la vingt-huitième Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 28) qui se déroule à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, du 4 au 10 décembre 2023. Au sommet, plusieurs chefs de préfecture et de conseils régionaux sont également présents, notamment Noureddine Azraq, président du conseil de la préfecture de Salé, Lahcen Belfkih, président du conseil provincial de Sidi Ifni, Abdelouahed Khallouki, président du Conseil provincial de Sidi Slimane, et Mohamed Salem Hamia, Président du Conseil provincial d'Oued Dahab. Ce sommet constitue une occasion idoine pour le Maroc de présenter les politiques et stratégies adoptées par le pays, sous la direction du Roi Mohammed VI, démontrant ainsi son engagement et le respect de ses obligations dans les efforts internationaux visant à établir les bases du développement durable, à encourager la transition énergétique et à soutenir les technologies propres pour relever les défis climatiques mondiaux. « Permettez-moi de vous présenter l'expérience novatrice de la ville de Rabat en matière de mobilité durable, fruit d'une étude que nous avons menée en partenariat avec la Commission du développement durable de l'Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (ARLEM), dont j'ai le privilège d'être le rapporteur », a déclaré Derouiche lors de son intervention. Un pavillon spécial dédié au Royaume du Maroc met en lumière les efforts déployés pour contribuer à la réduction du changement climatique et à la préservation de l'environnement et des ressources naturelles. Ce pavillon accueille des séminaires et des rencontres entre la délégation marocaine et les acteurs privés et de la société civile intéressés par le climat, abordant plusieurs sujets pertinents. Le président de l'AMPCPP a participé, le 6 décembre 2023, à une table ronde au pavillon marocain, exposant l'expérience et la politique de mobilité durable de la ville de Rabat. Il a souligné les défis liés aux embouteillages, à la pollution de l'air et au bruit, nuisant à la santé des citoyens. Il a présenté les efforts déployés pour promouvoir des politiques de mobilité durable visant à améliorer la santé urbaine et à atteindre une meilleure qualité de vie, encourageant les transports non motorisés et créant des moyens de transport de masse. « La situation de Rabat, similaire à celle d'autres grandes villes marocaines, est marquée par des défis majeurs liés aux transports, entraînant des répercussions sur la santé et le bien-être des citoyens. Les problèmes de pollution de l'air, d'embouteillages, d'accidents et de bruit ont été exacerbés par la croissance rapide de la ville et son expansion urbaine, contribuant à une augmentation significative du nombre de véhicules. En effet, le parc automobile augmente de 5% par an au Maroc, la moitié étant immatriculée sur l'axe Rabat-Casablanca », a-t-il déclaré. « Rabat a su affirmer son statut parmi les grandes capitales internationales en structurant des projets patrimoniaux, préservant les espaces verts et l'environnement, et en mettant en valeur son caractère vert avec 4 368 hectares d'espaces verts, soit 75 mètres carrés par personne. Ce chiffre s'élèvera à 80 mètres carrés par personne avec l'ajout de 262 hectares d'espaces verts suite à la mise en œuvre du nouveau plan d'aménagement de Rabat. L'amélioration de l'accès aux services, l'optimisation des équipements de proximité et le renforcement de la gouvernance ont également contribué à distinguer la ville par son infrastructure, ses mécanismes de transport et son réseau routier unifié et moderne », a ajouté le président de l'AMPCPP. Il a également évoqué les projets en cours dans la capitale du Royaume dans le cadre du programme de développement intégré « Rabat, Ville Lumière, Capitale culturelle du Maroc» lancé en 2014 par le Roi Mohammed VI. Ces projets comprennent l'achèvement du réseau de lignes de tramway, du périphérique, la rénovation de ponts, la construction de tunnels, etc. Dans sa conclusion, il a abordé les procédures et les orientations futures incluses dans la feuille de route pour relever les défis de la croissance urbaine et de l'étalement urbain. Dans le détail, Derouiche dévoile que « pour les piétons, des mesures spéciales ont été mises en œuvre dans certaines parties de la ville, excluant la circulation motorisée pour créer des espaces piétonniers plus sûrs et esthétiques, améliorant ainsi la qualité de vie des citoyens ».En conclusion, « la ville de Rabat se positionne en tant que pionnière en matière de mobilité durable, mettant en œuvre des initiatives audacieuses pour relever les défis contemporains tout en préservant son patrimoine et en améliorant la qualité de vie de ses résidents ». Par ailleurs, la délégation de l'AMPCPP a participé activement aux travaux de divers ateliers et sections de la conférence, rencontrant ses homologues, les responsables des associations territoriales internationales et des groupements territoriaux. Il a présenté l'association, rappelé le développement de la démocratie locale au Maroc et discuté des moyens de coopération, notamment dans les domaines de la gouvernance territoriale, du développement social et économique, ainsi que des échanges d'expériences et d'expertises dans des domaines d'intérêt commun, conformément aux compétences attribuées aux conseils de préfectures et de régions. La situation de Rabat, similaire à celle d'autres grandes villes marocaines, est marquée par des défis majeurs liés aux transports, entraînant des répercussions sur la santé et le bien-être des citoyens. Les problèmes de pollution de l'air, d'embouteillages, d'accidents et de bruit ont été exacerbés par la croissance rapide de la ville et son expansion urbaine, contribuant à une augmentation significative du nombre de véhicules. En effet, le parc automobile augmente de 5% par an au Maroc, la moitié étant immatriculée sur l'axe Rabat-Casablanca.