Le calme règne depuis quelques jours sur la bande de Gaza grâce à une trêve renouvelée dans la nuit de mercredi à jeudi. Les manifestations dans le monde continuent d'appeler à un cessez-le-feu permanent. A quelques minutes de l'expiration de la trêve qui a duré jusqu'ici 6 jours, les Palestiniens craignaient la reprise des bombardements israéliens et cette guerre sanglante qui a fait des milliers de victimes dans la plupart sont des enfants et des femmes. Mais vers 5h du matin (GMT), l'armée israélienne a annoncé sur la plateforme X (ex-Twitter) que « la pause opérationnelle va continuer à la lumière des efforts des médiateurs pour poursuivre le processus de libération des personnes enlevées ». Cela intervient après un sixième échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens qui a été opéré dans la nuit de mercredi à jeudi. Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a perdu encore plus de popularité depuis le déclenchement de la guerre, a publié un communiqué dans ce sens. « Conformément aux termes de l'accord, Israël a reçu il y a peu de temps une liste [de noms] de femmes et d'enfants », a indiqué le document qui ne précise pas le nombre d'otage qui seront libérés. Selon Israël, lors de l'attaque du Hamas du 7 octobre, se sont environ 240 personnes qui ont été prises en otage. Parmi eux, se trouvent des Israéliens mais aussi des bi-nationaux et des étrangers. Pour l'instant, une trentaine d'étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord. La trêve, entrée en vigueur vendredi pour quatre jours puis prolongée de deux jours supplémentaires, a permis de libérer 70 otages israéliens et 210 prisonniers palestiniens dont plusieurs « enfants prisonniers ». Chaque jour depuis la treve, de nouveaux otages ou prisonniers sont libérés des deux côtés, au terme d'un accord conclu sous l'égide du Qatar avec le soutien de l'Egypte et des Etats-Unis. Le Hamas a annoncé aussi que la trêve allait continuer pour un « septième jour », ce qu'a confirmé ensuite le Qatar. Jeudi marque aussi, le déplacement du président israélien, Isaac Herzog à la COP28, la conférence de l'ONU pour le climat à Dubaï, aux Emirats arabes unis, où il est attendu pour parler des otages détenus dans la bande de Gaza.