Le Maroc figure parmi les pays où les transactions numériques font désormais partie intégrante de la vie quotidienne. Cet été, l'Afrique a connu une augmentation de 17 % du nombre d'entreprises de fintech, pour atteindre près de 700, ce qui confirme le statut du continent en tant que centre de fintech en plein essor. En effet, le Maroc fait partie des pays en plein essor de la fintech, à côté du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, de l'Égypte, du Ghana, du Kenya, du Nigeria, du Sénégal, de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie et de l'Ouganda, le Maroc entre dans les marchés clés de la fintech. Ces derniers forment une perspective attrayante pour les sociétés d'investissement mondiales et régionales, selon la plateforme spécialisée « the star ». Cette croissance a également entraîné une augmentation des transactions et des investissements, alimentant la création d'emplois et l'expansion économique dans toute la région, mais « l'histoire de la fintech en Afrique ne fait que commencer », annonce le portail africain. En dévoilant le potentiel du continent en termes de technologies de paiement, la même source réitère qu'au moment où « le secteur continue de se développer, les nations africaines sont prêtes à exploiter cet élan, libérant ainsi un potentiel supplémentaire ». Le Covid-19 a balayé de plein fouet plusieurs aspects économiques sauf que la fintech reste la seule à en tirer profit, « la pandémie a donné un coup d'accélérateur aux paiements numériques et sans contact en Afrique, les préoccupations liées à l'hygiène et à l'éloignement social ayant incité les commerçants à les adopter rapidement. En 2024, l'utilisation des smartphones dans la région soutiendra la croissance des cartes numériques pour les paiements sans contact via des applications mobiles », précise le site. Les solutions de portefeuilles mobiles des géants des télécoms et des fintechs sont sur le point de révolutionner le comportement des consommateurs, en faisant des paiements mobiles et portables, y compris les smartwatches, le choix préféré pour les achats en magasin et en ligne. Les fintechs et les fournisseurs de portefeuilles mobiles ont tout intérêt à « ouvrir les transactions transfrontalières, afin d'assurer leur pertinence et la diversification de leurs revenus. À l'horizon 2024, les institutions financières non traditionnelles devraient continuer à pénétrer l'espace des paiements transfrontaliers avec des portefeuilles numériques intégrés à des super-applications et utilisant de nouvelles technologies telles que les crypto-monnaies », affirme la plateforme. A cet effet, « les partenariats sont appelés à rester une force motrice dans le paysage des paiements numériques en Afrique, pour répondre aux diverses tendances de paiement du continent, influencées par les préférences locales et les facteurs réglementaires ». Par conséquent, la collaboration entre les parties prenantes est essentielle. Les banques traditionnelles s'associent aux fintechs pour rester compétitives, tandis que les fintechs collaborent avec les banques détentrices d'agréments réglementaires et de licences de systèmes de cartes. Les banques numériques et les néo-banques devancent les banques traditionnelles, grâce à des technologies natives du cloud qui réduisent les dépenses opérationnelles et accélèrent le lancement des produits. De nombreux pays d'Afrique, entre autres le Maroc, adaptent leurs réglementations pour autoriser les processus numériques de connaissance du client (KYC) avec la biométrie et la reconnaissance faciale, l'octroi de licences à de nouveaux PSP et l'approbation de méthodes de paiement innovantes telles que les codes QR et les paiements sans contact. En Afrique, l'inclusion financière dépend de paiements mobiles abordables et pratiques, où les téléphones servent d'outil principal pour les tâches quotidiennes, y compris le transport, les paiements, les achats, l'épargne et les prêts. Par conséquent, les acteurs établis et émergents développent des super-applications qui regroupent divers produits et services. Pour répondre aux besoins des utilisateurs confrontés à une mémoire limitée et à la disponibilité du haut débit sur les smartphones à bas prix, les applications mobiles qui offrent une interface unifiée pour un large éventail d'activités sont de plus en plus prisées et continueront d'arriver sur le marché.