Les marchés de l'énergie connaissent actuellement des fluctuations significatives. Le pétrole et le gaz traversent des phases distinctes. Les prix du pétrole ont récemment chuté sur les marchés pétroliers, passant en dessous de la barre des 80 dollars par baril. Le Brent dit aussi « brut de mer du Nord », est le baril de référence en Europe, il s'échangeait mercredi à 78,82 USD, et le brut américain West Texas Intermediate à 74,37 USD, atteignant leurs plus bas niveaux depuis plusieurs mois. Cette baisse est attribuée à la publication des premières données sur les stocks hebdomadaires de brut aux États-Unis. Les prix du pétrole continuaient de baisser jeudi à la suite du report de la réunion de l'alliance Opep+, alimentant les spéculations sur des divergences entre ses membres et soulevant des incertitudes quant au maintien des réductions volontaires de production de l'Arabie saoudite. Le baril de Brent de la mer du Nord, prévu pour livraison en janvier, enregistrait une baisse de 1,04%, s'établissant à 81,11 dollars, après avoir terminé en réponse de 0,59% la veille. Simultanément, son homologue américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), également pour livraison en janvier, affichait une diminution de 0,99%, atteignant 76,34 dollars, après avoir chuté de 0,86% la journée précédente. Cette situation suscite des préoccupations parmi les pays producteurs, et des anticipations d'une réduction de la production se profilent pour contrer cette baisse des prix. Toutefois, des incertitudes subsistent quant à l'ampleur de cette décision. Au lieu d'une diminution des quotas de l'OPEP+, qui nécessiterait l'accord unanime des 23 membres, l'Arabie saoudite pourrait envisager de prolonger ses réductions volontaires en 2024 ou de les intensifier. Concernant le gaz, les marchés mondiaux restent vulnérables aux facteurs géopolitiques, avec le risque que les prix du gaz augmentent, malgré une offre actuellement adéquate et des niveaux de stockage préservés. Une analyse de Platts suggère que l'Europe et l'Asie pourraient être exposées à une opportunité des prix si une vague de froid survenait, épuisant ainsi et rapidement les stocks. Cette perspective intervient alors que la demande saisonnière pourrait augmenter en raison du retour de températures plus froides. Cette perspective s'inscrit dans un contexte où le marché observe un retour de prévision de températures plus froides, augmentant ainsi la demande saisonnière et intensifiant la concurrence entre l'Europe et l'Asie pour attirer des cargaisons supplémentaires, notamment en provenance des États-Unis. Cela dit, JP Morgan a ajusté ses prévisions pour les deux prochaines années, anticipant un prix moyen du Brent de 83 dollars le baril en 2024 et de 75 dollars en 2025. Ces projections reposent sur l'anticipation de la résilience de la demande de pétrole aux Etats-Unis. Unis, la croissance soutenue dans les marchés émergents, et la stabilité des marchés européens. Pour 2025, l'anticipation d'un prix moyen du Brent de 75 dollars par baril. Ces prévisions s'appuient sur l'anticipation de gains substantiels en efficacité énergétique et la croissance des ventes de véhicules électriques au détriment des véhicules à moteur à combustion interne, entraînant une réduction de la demande de carburants. En résumé, le secteur de l'énergie est actuellement marqué par des évolutions contrastées entre les prix du pétrole et du gaz, avec des enjeux géopolitiques et économiques susceptibles d'influencer les décisions des producteurs et d'impacter les marchés mondiaux. JP Morgan prévoit pour l'année en cours, une croissance de la demande de 1,9 million de bpj, s'affaiblissant à 1,6 million de bpj en 2024. Les marchés de l'énergie ont connu des fluctuations significatives ces derniers jours, avec des dynamiques contrastées entre le gaz et le pétrole. Alors que les prix du pétrole ont chuté sur les marchés, le gaz, quant à lui, est prévu connaître une hausse prochaine à l'approche de l'hiver. En parallèle, les marchés mondiaux du gaz et du GNL restent vulnérables aux facteurs géopolitiques, en particulier. Les prix du gaz pourraient ainsi augmenter, malgré une offre actuellement suffisante et des niveaux de stockage préservés par un climat plutôt clément jusqu'à présent en Europe. Cependant, cette situation pourrait évoluer dans les semaines à venir.