Alors que les milices séparatistes n'ont de cesse de mener depuis plusieurs jours une campagne d'arrestations et de tortures visant toute personne montrant des signes d'opposition à l'ordre établi dans les camps des séquestrés à Tindouf, la « ministre de l'Intérieur » de la fantomatique RASD s'est fait prendre la main dans le sac. En effet, l'Algérienne Mariam Salek Hammada pure produit des renseignements algériens, fait la une en Espagne. La malheureuse a dû quitter précipitamment le pays pour la France et ensuite l'Algérie. Elle avait été, pour son malheur, prise en flagrant délit d'escroquerie aux aides sociales par les autorités espagnoles. La bonne femme a dû prendre ses jambes à son cou et rejoindre en coup de vent sur un vol à partir de Bordeaux, l'Algérie. Bénéficiant toujours des aides sociales et de la prise en charge du logement en Espagne, elle avait tenté de les encaisser mais prise sur le fait, elle s'est enfuie en voiture jusqu'à la ville de Bordeaux. Cette mésaventure, elle la doit à la plainte déposée par la famille du militant espagnol Mohamed Salem Souid Malanaine, enlevé et séquestré depuis plus d'une semaine par les milices du Polisario. Cette situation fait suite à des manifestations de jeunes sahraouis contre les opérations de détournement de carburants menées par d'influents membres de la direction du polisario vers le marché mauritanien. L'activiste espagnol, Mohamed Salem Souid Malainine avait été arrêté brutalement par une patrouille militaire alors qu'il se rendait à Tindouf avec sa femme. Son tort avait été de dénoncer la corruption et le trafic illégal de carburant. Il a ensuite été transféré dans la célèbre prison Dahbia près de Rabouni. L'organisation ASADEH, qui tient la direction du Polisario et les autorités algériennes pour responsables de « ces outrages » contre la population et les civils sahraouis, a contacté le ministère espagnol des Affaires étrangères et le consul général d'Espagne à Oran, Jorge de Lucas Cardenas, pour demander la protection consulaire de l'activiste espagnol. La situation de la population sahraouie est de plus en plus alarmante en raison des attaques et des agressions continues qu'elle subit de la part du polisario. Victimes de marginalisation et d'exclusion dans les camps de séquestrés situés en Algérie mais dirigés de facto par le polisario, le minimum requis par les Nations Unies en matière de droits de l'homme n'est pas respecté, en raison des intrusions des milices du polisario dans la vie des gens. Ce scandale n'est qu'un de plus dans toutes les mascarades dont se rendent coupables l'Algérie et son sbire impunément. Rien n'y échappe. Détournement d'aides humanitaires, alimentaires et autres formes de soutien financier que leur accordent certaines parties, et ce aux dépens de la population sahraouie prise en otage. La ministre algérienne sans scrupules du polisario avait été nommée en février dans le gouvernement fantomatique de la RASD. Elle avait appelé au djihad al-nikah pour enrôler jeunes et enfants dans les milices armées du polisario. En attendant, les protestations de poursuivent dans les camps de Tindouf et samedi un sit-in a été organisé au camp Rabouni violemment réprimé, on s'en doute, par les milices séparatistes sahraouies. Ces actes constants provoqués par le front polisario (morts, exil, emprisonnement...), se sont accrus depuis 2019 à l'encontre des citoyens ordinaires, journalistes, militants, blogueurs et « influenceurs », et se font avec la bénédiction de l'Algérie. En avril dernier, sur ordre de la même « ministre », 24 jeunes avaient été arrêtés dans le camp de "Dakhla", selon les informations de l'opposant Mahmoud Zeidan, exilé en Espagne. Ce dernier a révélé l'existence de plans pour d'autres camps en cas « de mobilisation de soutien ».