Les recettes de l'État sont soutenues, à fin mars 2023, par la composante fiscale, principalement la TVA qui a augmenté de plus de 2 milliards de dirhams (MMDH) en une année portée par le contexte inflationniste, selon Attijari Global Research (AGR). Cette performance fiscale a pu compenser la hausse des dépenses ordinaires de l'État alourdies par le poids des dépenses de biens et services et le creusement de la charge de la compensation, indique AGR dans dans son « Budget Focus – Fixed income » du mois de mars, notant que ce creusement reflète davantage « une hausse de la consommation de gaz plutôt qu'un relèvement des cours internationaux ». Tenant compte d'un montant des arriérés de 5,8 MMDH, le besoin de financement net ressort à 4,3 MMDH, relève AGR, ajoutant que les financements mobilisés se sont élevés à 126 MMDH, dont 76% orientés vers le marché intérieur. À fin mars 2023, la situation des finances publiques fait ressortir un excédent budgétaire de 1,6 MMDH contre 1,1 MMDH en mars 2022. Ce surplus résulte d'une hausse plus importante des recettes ordinaires par rapport aux dépenses globales du Trésor.