Une coordination composée de six syndicats représentant le personnel de l'Office National de l'Electricité et de l'Eau Potable (ONEE) -branche eau a organisé un sit-in devant le siège de l'Office à Rabat ce vendredi. À la veille du 1er mai, fête du travail, la revendication phare de cette frange de fonctionnaires est l'ouverture d'un dialogue avec la direction générale de l'ONEE afin de résoudre les problèmes en suspens. Selon ces mêmes syndicats (FDT, CDT, UNTM, USPS, ODT, etc.), la direction générale de l'Office est fermée à tout dialogue. Ainsi, le personnel de l'ONEE-branche eau est mécontent de la façon dont la direction générale gère plusieurs dossiers. Parmi leurs griefs, ils citent la gestion du système de la Caisse marocaine de retraite (CMR), la fermeture de tout dialogue sincère et objectif pour résoudre les problèmes persistants depuis plus d'une décennie, tels que la régularisation des échelles des agents d'exécution, la nomination des responsables, l'augmentation des salaires, et plusieurs autres points. Le secrétaire général de la Fédération démocratique du travail (FDT), secteur ONEE-branche eau, Abdelhafid Aboumaaza, a confié à Hespress Fr que la coordination réclame un dialogue avec la direction générale, soulignant qu'une paix sociale ne peut avoir lieu sans un dialogue constructif. Cependant, la direction générale a fermé toute possibilité de dialogue avec le personnel, « qu'elle assume donc sa responsabilité« , a ajouté notre interlocuteur. À travers ce sit-in, cette frange du personnel de l'ONEE cherche à faire valoir ses droits et à impliquer toutes les forces vives du pays, notamment les partis politiques, les syndicats, les pouvoirs publics et les députés pour obtenir gain de cause. Mohamed Bendriouch, secrétaire national de l'Organisation démocratique du personnel de l'ONEE-branche eau, a expliqué que le personnel revendique un dialogue entre la direction générale et les représentants du personnel depuis le lancement des projets des sociétés régionales, mais aucune réunion n'a été programmée dans ce sens. Le sit-in est donc organisé pour demander l'ouverture d'un dialogue entre les représentants et la direction générale, en vue de s'enquérir, entre autres, des détails de la mise en place des sociétés régionales de développement.