Le violent séisme qui a frappé, lundi, le Sud-Est de la Turquie a fait près de 7.000 morts alors que le nombre des blessés a dépassé les 38.000, a annoncé, mercredi, l'Agence turque de gestion des catastrophes (Afad). Le bilan actualisé fait état de 6.957 morts et de 38.224 blessés, un peu plus de 48 heures après la catastrophe, selon les données communiquées par l'Agence turque, lors de sa conférence de presse du matin à Ankara. A cet effet, la présidence turque a indiqué que le chef de l'Etat, Recep Tayyip Erdoğan, se rendrait aujourd'hui dans la zone du tremblement de terre pour une tournée d'inspection. De son côté, le ministre de la Défense, Hulusi Akar, a annoncé l'ouverture de toutes les casernes militaires situées dans les zones sismiques aux personnes touchées, rappelant que les forces armées turques avaient envoyé plus de 200 hôpitaux de campagne dans les zones impactées. Le tremblement de terre, survenu lundi à 04H17 locales (01H17 GMT) à une profondeur d'environ 17,9 kilomètres, a provoqué l'effondrement de plusieurs bâtiments dans les localités turques de « Kahramanmaraş », « Gaziantep », « Adana », « Malatya », « Diyarbakir », « Sanliurfa » et « Osmaniye ». Douze heures après cette première secousse violente, un autre séisme a frappé au nord de la ville de Gaziantep avec quasiment la même intensité et à proximité de l'épicentre du premier tremblement de terre, ce qui a aggravé le bilan de la catastrophe. Jusqu'à présent, 684 secousses ont été enregistrées dans la zone, selon les autorités. Le président Recep Tayyip Erdoğan a déclaré un deuil officiel pour une période de sept jours et l'état d'urgence dans les zones touchées pour une période de trois mois. En Syrie voisine, qui a également subi les contrecoups du terrible tremblement de terre, notamment à Alep, Idlib, Lattaquié, Hama et Tartous, le nombre de victimes s'est élevé à plus de 2.000 morts et près de 4.000 blessés.